Pluies torrentielles suivies d’inondations catastrophiques, tremblements de terre sont autant de phénomènes naturels pouvant survenir à n’importe quel moment et étant susceptibles de mettre les populations en péril.
Durant une bonne partie de ses programmes, la chaine III de la Radio Algérienne propose, aujourd’hui, « un Fil rouge » durant laquelle elle va expliquer la façon de les prévenir et de s’en prémunir.
En préambule de cette émission, elle relève qu’afin de limiter les pertes en vies humaines et protéger le patrimoine immobilier notamment, l’Algérie a pris un certain nombre de dispositions pour ce qui concerne, en particulier, la survenue de séismes. A cet effet, elle que le pays a notamment imposé l’introduction de normes parasismiques aux entreprises du bâtiment et des travaux publics.
Le premier invité à cette émission, Kamal Naceri, directeur général du logement au ministère de l’Habitat, signale que pour le quinquennat actuel ou pour celui à venir, « l’ensemble des constructions a été conçu pour résister aux séismes ». « Résister veut dire, explique-t-il, qu’elles ne s’effondreront pas », en cas de mouvement de la terre, mais subir quelques dommages « très légers » permettant de protéger les personnes qui y habitent.
Achour Mihoubi, président de l’ordre des architectes Algérien rappelle, pour sa part, que « théoriquement », les constructions réalisées, ces dernières années, en Algérie répondent aux normes « dés lors qu’elles ont obtenu le visa du Centre de contrôle technique (CTC), aux normes parasismiques en vigueur ».
Kamal Naceri assure, de son coté, que pour le lancement de chaque projet, une coordination intersectorielle a été mise en place « afin de déterminer le niveau de l’aléa ». Il rappelle que le secteur de l’habitat est l’un des animateurs des instruments d’urbanisme, en concertation avec l’ensemble des intervenants gravitant autour de lui, « pour situer ce niveau de l’aléa ».
Revenant au CTC, le présentateur de l’émission précise que celui-ci a pour mission de vérifier la qualité des matériaux utilisés dans la construction d’habitations, relevant au passage que les Algériens sont « malheureusement » très peu à s’assurer contre les effets des catastrophes naturelles.