Vieux bâti : les architectes dénoncent leur mise à l’écart

Les architectes Algériens ont plaidé, hier, pour le recours aux compétences Algériennes dans la restauration du vieux bâti.

Prenant part à une conférence sur l'urbanisme en Algérie, l'architecte Samia Slimani a estimé « inconcevable d'attribuer des marchés de rénovation des vieilles habitations à des étrangers, « alors que plusieurs bureaux Algériens ont des compétences avérées ».

Pour étayer ses propos l’intervenante a signalé que plusieurs projets de rénovation avaient été réalisés avec succès par des Algériens, à l'image de la restauration du lycée Okba à Alger. Elle a en outre appelé à l'adaptation de la législation en vigueur relative aux travaux architecturaux revêtant un caractère culturel et historique.

L'architecte Hasna Hedjila, représentante du Syndicat national des architectes Algériens, a souligné, pour sa part, « l’impérative réhabilitation de l'architecte lors de l'octroi des marchés publics et son implication à l'élaboration de la politique nationale d'urbanisme ».

Un autre membre de la profession,  Mohamed Larbi Marhoum, a indiqué que l'architecte Algérien restait « marginalisé », en dépit de l'existence de lois exigeant son implication dans les divers travaux de construction.

M. Marhoum, lauréat du prix national d'architecture, a en outre appelé a défendre les principes du métier et la vision des spécialistes nationaux. 

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