Dépenses, Croissance, fiscalité, inflation : les détails du Projet de loi de finance 2015

Adopté par le gouvernement lors d'un Conseil des ministres le 26 août dernier et devant être présenté aux deux chambres du Parlement pour débat fin septembre, le PLF 2015 laisse inchangé le prix du baril de pétrole brut à 37 dollars.

Les dépenses d'équipement en hausse de plus de 32%

e projet de loi de finances pour 2015 (PLF) prévoit la mobilisation de 8.858,1 milliards de DA au titre des dépenses publiques, en hausse de 15,7% par rapport à la LF de 2014, induites notamment par la frorte croissance des dépenses d'équipement (+32,1%).

La hausse des dépenses de l'Etat au titre de l'exercice 2015 s'explique aussi par la croissance des dépenses de fonctionnement qui sont de +5,5%, selon ce projet de loi dont l'APS a obtenu une copie.

Les dépenses d'équipement prévoient des autorisations de programme (AP) pour 4.079,7 milliards de DA, des crédits de paiement (CP) pour 3.885,8 milliards de DA et un programme neuf de 1.178 milliards de DA.

Le document table sur des recettes budgétaires de l'ordre de 4.684,6 milliards de DA, soit un déficit budgétaire de 4.173,3 milliards de DA (22,1% du produit intérieur brut (PIB).

Pour les dépenses de fonctionnement publiques, elles sont estimées à 4.972,3 milliards de DA en 2015 contre 4.714,5 milliards de DA en 2014 (+5,5%), évoluant notamment sous l'effet des accroissements des dépenses de rémunérations du personnel des administrations centrales et déconcentrées qui augmentent de 6,45% par rapport à la LF 2014.

Cette augmentation de 6,45%  dans cette catégorie de dépenses intervient sous l'effet combiné de la prise en charge de nouveaux postes budgétaires et du produit de la formation ainsi que de l'impact des avancements dans les carrières, explique la même source évaluant à 2.104,4 milliards de DA les dépenses de rémunérations.

Le budget de fonctionnement de l'Etat pour l'exercice 2015 intégrera en outre un montant de 310,5 milliards de DA de provision groupée couvrant celles destinées pour les dépenses éventuelles, l'incidence de la révision de la définition du salaire minimum garanti (SNMG) et d'autres dépenses liées à la protection de personnes âgées et l'impact éventuel lié aux fluctuations des cours du blé et de la poudre de lait sur le marché international.

Consacrée pour la première fois dans le PLF 2015, la définition du SNMG a été révisée à la faveur de l'abrogation de l'article 87 bis de la loi n°90-11 du 21 avril 1990, relative aux relations du travail, annoncée en février dernier.                     

Croissance économique de  4,25% hors hydrocarbures

Du côté des recettes, la proposition du budget de l'Etat pour 2015 table sur des recettes en produits de la fiscalité pétrolière de l'ordre de 1.722,9 milliards de DA et des recettes non pétrolières de 2.961,7 milliards de DA.

Evoluant sous l'effet de la progression de 3,68% du volume des exportations d'hydrocarbures, la fiscalité pétrolière à recouvrir en 2015 devrait s'établir à 4.357,1 milliards de DA, générant ainsi une plue value à verser dans le Fonds de régulation des recettes (FRR) de l'ordre de 2.634,2 milliards de DA à la fin de l'année prochaine.

Avec un solde prévu de 4.429,3 milliards de DA à fin 2015 (contre 5.284,8 milliards de DA prévu à fin 2014), le FRR devra financer une part de 83,3% du déficit du Trésor public (3.489,7 milliards de DA).

Sur un autre plan, les prévisions du budget public pour 2015 tablent sur un taux de croissance économique de 3,42% globalement et de 4,25% hors valeur ajoutée générée par les hydrocarbures.

La valeur du PIB passera, quand à elle, de 18.191,4 milliards de DA dans la LF 2014 (17.647,5 milliards de DA en clôture de 2014) à 18.896,1 milliards de DA dans le PLF 2015. Son taux de croissance passe, toutefois, de 4,5% dans la LF 2014 à 3,4% dans le PLF 2015, alors qu'on prévoit 3,8% en clôture de l'année en cours.

La croissance du PIB reste tirée essentiellement par le secteur du BTP (+5,20%), des services marchands (+4,60%) et des hydrocarbures (+1,72%).          

L'inflation en baisse à 3%

Le document table sur une parité monétaire dinar-dollar de 79 dinars pour un dollar durant 2015 contre 80 dinars pour un dollar dans la LF de l'année en cours.

Le taux de l'inflation moyen pour 2015 est estimé dans le PLF à 3% contre 3,5% en 2014 (taux de la LF et de clôture de l'année) et 4% dans la LF 2013 (3,25% en sphère réelle mais données provisoires).

Selon le document, le taux d'inflation, reflétant l'évolution de l'indice des prix à la consommation (IPC) a été élaboré en tenant compte d'une part du comportement de l'IPC national observé en 2013 et d'autre part des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) en matière d'évolution des prix à la consommation dans les pays émergents.

Sur un autre plan, le PLF prévoit une augmentation des importations de marchandises de 4,54% en volume et de 6,2% en valeur (65,44 milliards de dollars).

Le texte propose, par ailleurs, de consacrer le montant de 1.711,7 milliards de DA au titre des transferts sociaux en provenance du budget de l'Etat en 2015, ce qui représente 9,1% du PIB et enregistrant une hausse de 6,4% par rapport à 2014.

Une part de 65,3% des ces transferts devra être destinée au soutien aux familles, à l'habitat et à la santé. Les subventions des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huile alimentaire) absorberont 13,2% de l'ensemble des transferts.

Par ailleurs, le PLF 2015 consacre, comme prévu, le retour du crédit à la consommation par l'autorisation des banques d'octroyer aux ménages de crédits destinés à l'acquisition de biens fabriqués localement.

De nouvelles mesures pour soutenir l'investissement productif

De nouvelles mesures incitatives à l'investissement notamment dans le secteur de l'industrie sont introduites dans le projet de la loi des finances (PLF) pour 2015 en vue de poursuivre la politique de l'Etat de soutien à l'investissement productif et de la diversification de l'économie nationale.

Selon le PLF 2015, dont l'APS a obtenu une copie, l'Etat va octroyer encore d'avantages fiscaux aux investisseurs qui portent sur les activités relevant des filières industrielles.

A ce titre, ces investissements bénéficieront d'une exonération en matière d'Impôts sur les bénéfices des sociétés (IBS) ou d'Impôts sur le revenu global (IRG) et de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) pour une durée de cinq ans et d'une bonification à 3% des taux d'intérêts applicables aux prêts bancaires.

Il est prévu également, dans le même texte, une exonération des droits d'enregistrement, de la taxe de publicité foncière et de la rémunération domaniale, des actes administratifs établis par les services des domaines et portant concession des biens immobiliers bâtis et non bâtis octroyés dans le cadre de l'ordonnance n°08-04 du 1 septembre 2008.

Le PLF 2015 propose d'exclure les investissements productifs du champ d'application des dispositions de la dite ordonnance, fixant les conditions et modalités de concession des terrains relevant du domaine privé de l'Etat destinés à la réalisation de projets d'investissement, des parcelles de terrains destinés à la promotion immobilière commerciale qui obéissent au mode de concession convertible en cession à la réalisation effective du projet.

Le texte propose également de réviser le mode de calcul de la redevance locative annuelle à 1/33 au lieu 1/20 actuellement sur les concessions des terrains relevant du domaine privé de l'Etat destinés à la réalisation de projets d'investissements.

Sur un autre plan et dans une logique de promouvoir l'innovation au sein des entreprises relevant du secteur industriel, l'Etat envisage d'octroyer des avantages fiscaux (TVA et droits des douanes) et une prime de formation au profit des investissements réalisés par ces entreprises dans le domaine de la recherche et développement.

Le Trésor public devra, à cet effet, prendre en charge les intérêts bancaires contractés par les entreprises industrielles destinés à l'acquisition et la maîtrise de procédés technologiques en vue d'améliorer le taux d'intégration industrielle et la compétitivité de leurs produits.

Le projet de loi du budget de l'Etat pour 2015 prévoit en outre la prorogation jusqu'au 31 décembre 2019 de l'application du taux d'intérêt de droit de douane aux acquisitions d'équipements et d'ameublements non produits localement selon des standards hôteliers et rentrant dans le cadre des opérations de modernisation et de mise à niveau.

Par ailleurs, le texte propose à ce que le Trésor public prenne en charge les intérêts pendant la période de différé et la bonification à 100% du taux d'intérêts des prêts accordés par les banques publiques, dans le cadre de la réalisation du programme de 80.000 logements en location-vente.

En plus, les locaux commerciaux liés à ce programme bénéficieront d'une bonification de 2,4% du taux d'intérêt. Le Trésor prend en charge les intérêts pendant la période de différé.

Le taux de l'IBS fixé à 23% pour toutes les sociétés, de nouvelles taxes instituées

Le taux de l'Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) sera désormais de 23%, un taux unique pour toutes les sociétés, productives et de services, selon la proposition du projet de la loi de finances (PLF) pour 2015 qui propose l'institution de nouvelles impositions, la suppression de certaines et la révision d'autres.

Selon le PLF 2015 dont l'APS a obtenu une copie, l'IBS sera révisé en l'unifiant à 23% au lieu des 19% pour les sociétés exerçant dans la production de biens, bâtiments, travaux publics et tourisme et des  25% pour les sociétés exerçant dans les activités de commerce et de services.

Dans le cadre des nouvelles impositions, le projet de loi de finances 2015 propose la soumission des biens usagés à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur la marge et ce, en vue d'encadrer le marché d'occasion. Il prévoit également la soumission des intrants destinés à l'aviculture au taux de 7% de TVA au lieu d'une exonération totale auparavant.

Le PLF 2015 propose d'instituer en outre une nouvelle amende fiscale égale au quadruple (quatre fois autant) des droits éludés avec un seuil minimum de perception de 100.000 DA, sur la détention ou la vente d'ouvrages en métaux précieux importés et ce, en dépit du dispositif légal prévu par les articles 359 et 378 du code des impôts indirects.

Le texte législatif prévoit également l'augmentation du droit fixe d'enregistrement de 500 DA à 1.500 DA, applicable à tous les actes qui ne se trouvent tarifiés par aucun article du code de l'enregistrement et qui ne peuvent donner lieu à la perception d'un droit proportionnel, à l'instar des actes de location d'immeubles.

Aussi, il est prévu dans le cadre du PLF 2015 l'augmentation des droits de timbre sur les passeports de 2.000 DA à 10.000 DA en contre partie de la biométrisation de ce document et de l'augmentation de sa durée de validité (10 ans au lieu de 5 ans) ainsi que la suppression du mode de paiement par timbre mobile.

D'autres nouvelles mesures sont proposées dans le PLF, dont la révision du régime d'imposition forfaitaire (IFU), la suppression du droit du timbre sur certains documents administratifs: certificat de nationalité, casier judiciaire et carte nationale d'identité ainsi qu'à la suppression du bordereau de première formalité pour les demandeurs de livrets fonciers.

Il est attendu également, à travers le PLF 2015, l'instauration de l'ancrage légal de la nouvelle formule du logement dénommée "logement promotionnel public (LPP)" à l'effet de la consacrer comme d'intérêt public destiné à une tranche de population éligible à l'aide de l'Etat.

Le taux de l'IBS fixé à 23% pour toutes les sociétés, de nouvelles taxes instituées

Le taux de l'Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) sera désormais de 23%, un taux unique pour toutes les sociétés, productives et de services, selon la proposition du projet de la loi de finances (PLF) pour 2015 qui propose l'institution de nouvelles impositions, la suppression de certaines et la révision d'autres.

Selon le PLF 2015 dont l'APS a obtenu une copie, l'IBS sera révisé en l'unifiant à 23% au lieu des 19% pour les sociétés exerçant dans la production de biens, bâtiments, travaux publics et tourisme et des  25% pour les sociétés exerçant dans les activités de commerce et de services.

Dans le cadre des nouvelles impositions, le projet de loi de finances 2015 propose la soumission des biens usagés à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur la marge et ce, en vue d'encadrer le marché d'occasion.

Il prévoit également la soumission des intrants destinés à l'aviculture au taux de 7% de TVA au lieu d'une exonération totale auparavant. Le PLF 2015 propose d'instituer en outre une nouvelle amende fiscale égale au quadruple (quatre fois autant) des droits éludés avec un seuil minimum de perception de 100.000 DA, sur la détention ou la vente d'ouvrages en métaux précieux importés et ce, en dépit du dispositif légal prévu par les articles 359 et 378 du code des impôts indirects.

Le texte législatif prévoit également l'augmentation du droit fixe d'enregistrement de 500 DA à 1.500 DA, applicable à tous les actes qui ne se trouvent tarifiés par aucun article du code de l'enregistrement et qui ne peuvent donner lieu à la perception d'un droit proportionnel, à l'instar des actes de location d'immeubles.

Aussi, il est prévu dans le cadre du PLF 2015 l'augmentation des droits de timbre sur les passeports de 2.000 DA à 10.000 DA en contre partie de la biométrisation de ce document et de l'augmentation de sa durée de validité (10 ans au lieu de 5 ans) ainsi que la suppression du mode de paiement par timbre mobile.

D'autres nouvelles mesures sont proposées dans le PLF, dont la révision du régime d'imposition forfaitaire (IFU), la suppression du droit du timbre sur certains documents administratifs: certificat de nationalité, casier judiciaire et carte nationale d'identité ainsi qu'à la suppression du bordereau de première formalité pour les demandeurs de livrets fonciers.

Il est attendu également, à travers le PLF 2015, l'instauration de l'ancrage légal de la nouvelle formule du logement dénommée "logement promotionnel public (LPP)" à l'effet de la consacrer comme d'intérêt public destiné à une tranche de population éligible à l'aide de l'Etat. 

Répartition budget de fonctionnement par département ministériel

Voici la répartition par département ministériel des crédits ouverts au titre du budget de fonctionnement du projet de la loi de finances (PLF) pour 2015 (montant en DA):

- Présidence de la République                             8.387.854.000

- Service du Premier ministre                              3.618.099.000

- Défense nationale                                       1.047.926.000.000

- Inétrieur et collectivités locales                     549.809.342.000

- Affaires étrangères                                           31.196.709.000

- Justice                                                               74.707.836.000

- Finances                                                            92.615.093.000

- Energie                                                              44.010.067.000

- Industrie et Mines                                               5.314.058.000

- Agriculture et Développement rural               255.101.097.000 

- Moudjahidine                                                  252.333.450.000

- Affaires religieuses et Wakfs                             26.500.459.000

- Commerce                                                         24.276.345.000

- Transports                                                          12.549.139.000

- Ressources en Eau                                             21.144.492.000

- Travaux publics                                                  19.930.760.000

- Habitat, Urbanisme et Ville                                22.600.480.000

- Education nationale                                         746.643.907.000

- Enseig.sup. et Recherche scientifique             300.333.642.000 

- Formation et Enseignement professionnels       50.803.924.000 

- Travail, Emploi et sécurité sociale                   234.882.131.000

- Aménagement Territoire et Environnement        2.550.261.000 

- Culture                                                               25.789.795.000

- Solidarité nat. famille et Condition de femme     31.653.688.00 

- Relations avec le Parlement                                   276.609.000

- Santé, Population et réforme hospitalière       381.972.062.000

- Jeunesse                                                            14.158.870.000

- Sports                                                                26.282.691.000

- Communication                                                18.871.461.000

- Postes et TIC                                                      3.985.130.000

- Tourisme et Artisanat                                         3.429.022.000

- Pêche et Ressources halieutiques                      2.404.748.000 

 - Charges communes                                         536.219.273.000

 - Total du budget de fonctionnement             4.972.278.494.000.

Réduction de 12 comptes spéciaux

Le nombre des comptes d'affectation spéciale (CAS) du budget de l'Etat sera réduit de 12 comptes, selon le projet de la loi de finances (PLF) de 2015.

Les propositions du PLF 2015, dont l'APS a obtenu une copie, portent sur l'assainissement de 12 CAS et ce, par le regroupement de 11 comptes en 5 (soit une réduction de 6 comptes), la clôture et la budgétisation de 5 autres et la clôture définitive d'un (01) autre compte.

Cette action a pour objectif de "retour à l'orthodoxie budgétaire sans pour autant porter préjudice à la réalisation des programmes de développement en cours".

"La prolifération des CAS, le manque de transparence et de rigueur au plan de leur gestion n'ont cessé d'être relevés tant par les magistrats de la Cour des comptes que par les parlementaires des deux chambres à l'occasion de l'examen des différents projets de lois de règlement budgétaire", est-il indiqué dans ce document.

Le ministère des Finances qui dit avoir pris en considération ces observations avait entamé en 2010 une opération d'assainissement des comptes spéciaux. Leur nombre a été ramené de 75 il y a quelques années à 68 actuellement. Un responsable du ministère avait indiqué à l'APS que le gouvernement visait à réduire encore ce nombre à 55 en 2015 avec l'objectif des les assainir définitivement en 2018.

Pour 2015, les mesures proposées visent essentiellement à limiter, à l'avenir, la date de clôture des CAS qui couvrent des évènements conjoncturels à deux années à compter de leur achèvement et de clôturer les comptes financés intégralement sur les ressources budgétaires et qui n'ont pas fonctionné pendant trois années consécutives.

Les autorités publiques comptent également regrouper les CAS qui concourent à la réalisation d'un même objectif sectoriel et budgétiser certains comptes dont les actions peuvent émarger au budget général de l'Etat.

Pour se faire, le PLF propose la définition des modalités d'allocation budgétaire aux comptes d'affectation spéciale du Trésor.

Les principaux agrégats économiques

Voici les principaux indicateurs du projet de la loi de finances (PLF) pour 2015:

 - Dépenses budgétaires          8.858,1 milliards de DA (dont 4.972,3 milliards de DA de fonctionnement et 3.885,8 milliards de DA d'équipement)

- Recettes budgétaires        4.684,6 milliards de DA (dont 1.722,9 milliards de DA de recettes pétrolières et 2.961,7 milliards de recettes non pétrolières)

- Solde budgétaire                               -4.173,4 milliards DA

- PIB                                                   18.896,1 milliards DA

- Croissance économique                    3,42%

- Croissance économique hors hydrocarbures  4,25%

- Prix du baril de pétrole brut              37 dollar

- Parité monétaire dinar-dollar            79 DA pour un dollar

- Taux d'inflation                                             3%

- Exportations d'hydrocarbures en volume     +3,68%

- Importations de marchandises (CAF)           +4,54%

- Solde du FRR à fin 2014                   5.284,8 milliards DA

- Solde du FRR à fin 2015                   4.429,3 milliards  DA

- Transferts sociaux en provenance du budget de l'Etat  1.711,7 milliards DA.

Répartition des valeurs ajoutées par secteur d'activité

 Voici la répartition des valeurs ajoutées par secteur d'activité (part dans le PIB, en pourcentage) prévue dans le PLF 2015:

- Agriculture                                             9,7%

- Hydrocarbures                                       26,2%

- Industrie                                                 4,7%

- BTP                                                        10,8%

- Services marchands                                25,1%

- Droits et taxes                                         8%

- Services des administrations publiques   15,5%. 

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