"Pénurie" ou "perturbation" du marché du médicament : les cancéreux interdits de l'espoir de guérison

La fin du calvaire des cancéreux en Algérie n’est visiblement pas pour demain. Devant le manque des médicaments nécessaires pour le traitement de la maladie, les patients prennent leur mal en patience et attendent la mort qui viendra secouer leurs corps fragiles une dernière fois dans le désarroi et l’impuissance des établissements hospitaliers...

Sabiha, une femme qui a subi une ablation du sein, a du mal à soulager sa douleur. Elle témoigne de ces souffrances qu’endurent les cancéreux, de par la maladie qui la ronge de jour en jour et qui ne sait plus à quel médecin se vouer après avoir manqué sa guérison, faute de médicaments justement.

Les centres de soins souffrent à leur tour d’une pénurie cruelle qui empêche les concernés de subir la chimiothérapie prescrite par les médecins traitants pour soulager la douleur des malades.

Dans une déclaration faite, ce matin sur les ondes de la radio Chaîne 3 (Invité de la rédaction), le directeur général de la PCH (Pharmacie centrale des hôpitaux), M. M'hamed Ayad, a totalement refuté l'existence d’une « pénurie » à ce sujet et précise qu'il s'agit plutôt une « perturbation ».

Qu'il s'agisse de pénurie ou de perturbation, le résultat demeure le même pour les malades : mourir à petites doses...  

 

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