Ce sont finalement vingt-sept candidats, sur 70 prétendants qui ont été retenus pour prendre part à l’élection présidentielle, prévue le 23 novembre en Tunisie, a annoncé, hier, l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
« Sur les 70 dossiers, 27 ayant respecté toutes les conditions ont été acceptés et 41 autres ont été rejetés », a annoncé, lors d'une conférence de presse, Chafik Sarsar, le président de l'ISIE.
Parmi les candidats figurent le président sortant, Moncef Marzouki, l'ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi et le président de l'Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar.
D'anciens ministres du régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali, à l’exemple de Kamel Morjane et Mondher Zenaïdi, sont aussi en lice, tout comme une magistrate, Kalthoum Kannou, l'ex-gouverneur de la Banque centrale.
Le président de l'ISIE a indiqué que celle-ci avait demandé au ministère public l'ouverture d'une enquête sur de possibles fraudes dans les parrainages d'électeurs présentés par un certain nombre de candidats à la présidentielle.
C'est la première fois, depuis la révolution de décembre 2010, que les Tunisiens vont être convoqués aux urnes pour élire leur chef d'Etat.