Journée nationale de la diplomatie : l’Algérie est toujours à l’avant-garde de la défense des causes justes

Abdelaziz Benali Cherif, porte-parole du ministère des Affaires étrangères

Le 8 octobre est une date phare dans l’histoire algérienne, voire un repère symbolique dont la célébration permet chaque année  de faire la rétrospective des défis relevés par la diplomatie algérienne sur l’échiquier international depuis l’adhésion de l’Algérie à la société des nations il y a 52 ans déjà, a souligné mercredi Abdelaziz Benali Cherif, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

S’exprimant à l’occasion de la journée nationale de la diplomatie, l’invité de l’émission « Le Débat » de la Radio algérienne internationale a saisi l’opportunité pour rappeler l’histoire de ce corps souverain de l’Algérie. Il a évoqué les principes phares de la diplomatie algérienne qui a choisi d’être du coté de la justice pour défendre les causes justes.

Un principe fondamental qui a permis à l’Algérie de se faire une voix et une crédibilité qui l’a hissée au rang des pays à la parole tenue, le bon voisinage et la non-ingérence. Ce qui a aidé le pays à être à l’avant-garde des pays médiateurs pour trouver des solutions politiques des crises émanant de conflits régionaux et/ou continentaux.

Aujourd’hui, ajoutera M. Benali, les nations apprécient la perspicacité de l’analyse des événements et des faits qui surgissent dans le monde impliquant des sollicitations et des consultations de hautes factures de la part de pays tiers aux fins d’aider à trouver des solutions durables, de la stabilité et la paix régionale, continentale ou à travers le monde.

Cette perspicacité et le rôle joué dans la sérénité, dira Benali, a fait que l’Algérie est devenu un pays incontournable dans le concert des nations et ce, au lendemain de la présidence en 1974 de l’assemblée générale de l’ONU où la voix palestinienne fut entendue pour la première fois et le représentant du régime apartheid  de l’Afrique du Sud renvoyé en même temps.

L’orateur n’a pas omis de mettre en exergue l’arme de la diplomatie algérienne qui consiste en la communication. « L’Algérie a fait de la communication son cheval de bataille et de la discrétion comme credo  pour faire aboutir les droits des peuples », a-t-il relevé, ajoutant que l’action diplomatique et le dynamisme qui la caractérise sont consolidés par une stabilité politique. Cette stabilité a permis – hors la décennie noire – d’exporter la paix à travers le monde.

Déplorant l’époque terroriste dont l’Algérie a mené une campagne  universelle de sensibilisation et payé cher l’insouciance du monde qui n’a pas cru sitôt à l’appel de l’Algérie que « le terrorisme est un phénomène transnational, voire transcontinental. Ce qui a retardé, selon M. Benali la stratégie d’en arriver à bout de ce fléau qui fait encore parler de lui un peu partout en provoquant des atrocités et  endeuille l’humanité toute entière.

La sensibilisation algérienne a pu convaincre un monde réticent qui a fini par se réveiller sur un énorme drame qui a frappé à coups durs dans plusieurs points du globe, s’est félicité le porte-parole du MAE. « L’histoire a donné raison à l’Algérie en de nombreux cas où elle a mené combat avec succès », a-t-il conclu.

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