Le DG de l’INRA : nous sommes totalement dépendants pour nos semences maraîchères

« Ce sont les subventions à la consommation et non pas à la production qui constituent un handicap au développement de la production agricole nationale ». « L’Algérie est totalement dépendante de l’étranger pour ses besoins en semences maraichère »

Ces deux affirmations ont été énoncées lors de l’émission «L’invité de la rédaction de la chaine III» de la Radio Algérienne consacrée, aujourd’hui, au thème de la sécurité alimentaire.

Pour le DG de l’Institut national de recherche agronomique, Fouad Chahat, l’agriculture Algérienne doit adapter ses techniques de production pour appréhender les déficits de pluviométrie récurrents dans le pays.

Revenant sur le déficit en matière de ressources hydriques, l’invité de la Chaine III a estimé qu’il était possible de faire plus que les quelque 600.000 hectares en irrigués, projetés à l’horizon 2019, « à la condition, toutefois, a-t-il dit, de mobiliser des moyens financiers plus importants, de disposer de ressources en eau suffisantes mais, aussi, de convaincre les agriculteurs.

A propos de l’augmentation des 3,3 millions d’hectares réservés à la céréaliculture, il répond que l’impératif n’est pas d’augmenter les superficies mais de relever les rendements « pour arriver à une moyenne de production nationale de 30 quintaux à l’hectare ».  

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