Ouverture du 3ème round du dialogue inter malien: l'ONU rend hommage au rôle de l'Algérie

C’est aujourd’hui que s’ouvre, à Alger, le troisième round de dialogue inter malien. Les yeux des observateurs sont rivés sur cette rencontre et espèrent qu’elle sera couronnée par de nouveaux accords entre les parties en conflit.

Ce round, rappelons-le, intervient après deux phases de négociations qui ont abouti à la signature de deux documents comportant la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger et une "Déclaration de cessation des hostilités" entre le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays.  

Une réunion préparatoire a eu lieu, hier, sous la médiation de l’Algérie.  En plus du ministère des affaires étrangères, M. Lamamra et les parties maliennes concernées, des représentants de l’Union Africaine, de la CEDEAO et des Nations Unies,  ont pris part à la rencontre. Profitant de l’occasion le secrétaire général adjoint, chef de département des opérations du maintien de la paix, Hervé Ladsous a salué l'Algérie pour son rôle "important" dans le processus d'Alger sur la résolution de la crise malienne.

"Je voudrais d'abord rendre hommage à l'Algérie pour le rôle très important qu'elle a pris dans ce processus de médiation dans la crise malienne et saluer sa mobilisation", a souligné M. Ladsous à l'ouverture de la réunion préparatoire de la troisième phase du dialogue intermalien.

Il a relevé, à cette occasion, que les Nations unis portent une "grande attention" à l'évolution de ce processus, rappelant la déclaration du Conseil de sécurité qui a manifesté "toute l'importance qu'il attache à ce qu'ils appellent à New York +Alger III+ et les voeux qu'ils formulent pour le succès des travaux de la rencontre d'Alger".

Dans une déclaration à l'issue d'une réunion, les membres du Conseil ont salué vendredi, rappelle-t-on, "le rôle de facilitateur joué par l'Algérie, à la demande des autorités maliennes, pour organiser des pourparlers de paix formels et pour réunir le gouvernement du Mali et les groupes armés qui ont signé et adhèrent à l'Accord de Ouagadougou de juin 2013". 

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