Enseignement supérieur : les écoles privées sont dans l’illégalité

La réforme de l’enseignement supérieur a été le thème dominant traité, ce matin, lors de l’émission l’Invité de la rédaction de la Chaine III de la Radio Algérienne.

A propos de cette dernière, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a expliqué qu’elle vise plusieurs objectifs dont celui de diminuer les déperditions constatées au niveau des universités.

M. Mohamed Mebarki a indiqué que cette réforme sera appliquée, progressivement, tout au long de l’année universitaire en cours et qu’elle vise, par ailleurs, à adapter les modules dispensés dans les établissements d’enseignement supérieur aux besoins socio-économiques du pays.

« Il s’agit, également, a-t-il ajouté, d’aligner le système d’enseignement universitaire aux normes internationales ».

Annonçant que 62.000 places pédagogiques nouvelles avaient été créées, cette année, le ministre a indiqué que c’est dans cette perspective que plusieurs établissements d’enseignement supérieur, disséminés en diverses parties du pays, avaient été réceptionnés.

Interrogés sur la création d’universités privées, M. Merbarki a dit que la loi le permet, « il y a, a-t-il poursuivi, un cahier des charges et des règles à respecter, mais il se trouve que c’est seulement un soumissionnaire qui, à ce jour, s’est manifesté ».

De la reconnaissance par l’Etat des diplômes délivrés par des écoles privées d’enseignement supérieur, le ministre a répondu que celles-ci ne sont pas  censées exister. « Leurs gérants se sont accordé l’autorisation de les créer sans être agréés  et les diplômes qu’ils délivrent ne le sont donc  pas davantage », a-t-il prévenu.  

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