Activité commerciale en Algérie : Bilan morose au 2ème trimestre

L'activité commerciale qui a connue ses années d’or en Algérie régresse durant le deuxième trimestre de l’année en cours. Selon l’étude de l’Office national des Statistiques, une régression de l'activité commerciale a été enregistrée au niveau des grossistes et des détaillants.

Cette régression touche le commerce des machines et matériaux d'équipements et celui des textiles, habillement et cuirs notamment, note cette enquête sur la situation et les perspectives dans le commerce au 2ème trimestre 2014. 

Le taux de satisfaction des commandes en produits est jugé supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés, selon 70% des grossistes et près de 95% des détaillants touchés par l'enquête, notamment de ceux de l'agroalimentaire et des combustibles et lubrifiants.

L'enquête, qui a touché 533 entreprises commerciales dont 255 publiques et 278 privées, montre que le taux de satisfaction des commandes en produits fabriqués se situe entre 25% et 50%, selon près de 30% des grossistes, notamment ceux du commerce multiple.

L'autre fait relevé est que les commerçants se plaignent des longs délais de livraison, de l'éloignement des centres d'approvisionnement et de la lenteur des formalités d'acquisition de marchandises.

La plupart des commerçants grossistes et détaillants relèvent parfois l'indisponibilité de marchandises.

Ainsi, près de 70% des commerçants grossistes et près de 9% des détaillants interrogés ont déclaré avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, dont ceux des textiles, habillements et cuirs, des machines et matériaux d'équipements et du commerce multiples.

Près de 80% des grossistes se sont approvisionnés, durant le 2ème trimestre 2014, auprès des secteurs public et privé à la fois, essentiellement ceux de l'agroalimentaire, des matières premières et demi-produits, des combustibles et lubrifiants. 

La majorité des détaillants et près de 20% des grossistes enquêtés se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, notamment ceux des textiles, habillement et cuirs et des produits de DQAEMP.

Pour ce qui concerne les prix d'acquisition des produits, près de 13% des grossistes questionnés et plus de 10% des détaillants estiment qu'ils sont plus élevés, notamment ceux de l'agroalimentaire et des textiles, habillement et cuirs et du commerce multiples.

La majorité des grossistes et détaillants enquêtés ont acheté leurs marchandises en première main, à l'exception de ceux des textiles, habillement et cuirs et du commerce multiples.

Plus de 10% des grossistes et la moitié des détaillants ont déclaré avoir rencontré des difficultés de transport, principalement ceux de l'agro-alimentaire, des matières premières et demi-produits et des machines et matériaux d'équipements.

Quant à l'état de la trésorerie, il est jugé "bon" par près de 21% des grossistes et pour près de 10% des détaillants.  Concernant la qualité et le conditionnement des produits commercialisés sur le marché algérien, ils sont considérés "bons" par la majorité des commerçants, alors que ceux des secteurs du textile et du commerce multiple les jugent "moyens".

 

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