Collectivités locales : une Commission interministérielle pour promouvoir la gestion participative

Les conditions d'implication réelle des administrés dans la gestion de leur commune, un projet confié à une Commission interministérielle, a été le thème abordé, ce matin, par Azzedine Belkacem Nacer, directeur général des collectivités locales au ministère de l'Intérieur ert des Collectivités locales, Invité de la rédaction de la chaine III de la Radio Algérienne.

M. Belkacem Nacer a eu à commenter certains des points objets des travaux de cette commission, notamment, la promotion de la gestion participative, le droit à l’information des citoyens et l’organisation citoyenne.

"Une révision du Code communale n'est pas exclu"

Lors de son intervention, le directeur général des collectivités locales n'a pas exclu qu’une révision du Code communal puisse avoir lieu à la lumière des conclusions auxquelles devrait aboutir la commission.

Parmi les actions lancées, récemment, par le ministère de l’intérieur, « pour renforcer et consolider la confiance entre le citoyen et l’administration », M. Belkacem Nacer est revenu sur les actions entreprises pour moderniser et améliorer le service public et approfondir le processus liés au développement local.

Expliquant le sens du concept de gestion participative qu’il lie à celui de  « démocratie représentative », le représentant du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales a affirmé que le citoyen sera désormais « associé » au règlement des problèmes de son milieu immédiat « et à celui du bien commun ».

En clair, selon le représentant du ministère de l’Intérieur, il s’agit, à travers une bonne gouvernance, la lutte contre la bureaucratie et la corruption « sous toutes ses formes », de mettre en place les instruments propres à répondre aux attentes de la population, « et en particulier à ceux de la jeunesse ».

Les actions entreprises, en particulier, par le ministère de l'Intérieur tendent, selon M. Belkacem Nacer, à transcender tous les malentendus, toutes les incompréhensions existant entre le citoyen et l’administration « d’autant, affirme-t-il, que l’ancrage juridique pour lever ces derniers est énoncé dans la Constitution et dans les lois relatives à la commune et à la wilaya.

 

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