Fonds pour le patrimoine africain : le 16e réunion du Conseil d’administration mercredi à Alger

L’Algérie abrite, les 3 et 4 décembre courant, à partir de 9h, à l’hôtel Hilton, la 16ème  réunion du Conseil d’administration du Fonds pour le patrimoine mondial africain (FPMA), organisée par le ministère de la Culture en partenariat avec le FPMA.

C’est à la 35ème session de la conférence générale de l’UNESCO qu’a été créé le FPMA dédié au continent africain et domicilié en Afrique du Sud.

Ce centre comprend les représentants des Etats membres de l’UNESCO des quatre sous-régions de l’Afrique (Afrique australe, Afrique de l’Ouest, Afrique de l’Est et Afrique du Nord) qui composent le conseil d’administration.

Le FPMA a notamment, pour mission la réalisation de programmes inscrits dans les grands objectifs de l’UNESCO, en direction des pays africains, notamment le renforcement des capacités pour contribuer à une liste du patrimoine mondial crédible et équilibrée, l’augmentation du nombre de sites africains sur la liste du patrimoine mondial et enfin la création d’un réseau de professionnels capables de mettre en œuvre ces actions.

Un véritable exercice de diagnostic et de suivi de l’état de santé de notre patrimoine culturel et naturel. Dans cet objectif, l’Algérie a abrité un exercice d’importance, celui de la préparation des dossiers d’inscription des sites des pays arabes présents sur le continent.

Par ces actions, l’Algérie a voulu d’une part, signifier son profond attachement aux valeurs  culturelles et naturelles africaines et d’autre part, affirmer son engagement dans les actions de protection, de conservation et de valorisation du patrimoine culturel et naturel africain.

Cet engagement s’est de tout temps exprimé, notamment dans le cadre de l’Union africaine, et traduit sur le terrain par des actes de portée régionale considérable tels que :

  • Le 2ème festival panafricain qui est en soit une banque de données de notre héritage artistique oral et immatériel qu’il s’agira maintenant d’enregistrer et de codifier, le projet « Grand musée de l’Afrique à Alger », autre témoignage fort de l’engagement de l’Algérie dans la perspective de réappropriation de la mémoire et de l’histoire africaines. Cet acte à la fois politique et symbolique participe d’une démarche de consécration des valeurs africaines intrinsèques.
  • Le dernier acte de l’Algérie consiste en la contribution financière de 100 000 dollars s’échelonnant sur quatre ans. Une première contribution de 60 000 dollars a déjà été attribuée au lancement de ce centre en 2010.       

 

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