L’Ahellil de Timimoune : des chants anciens à couper le souffle...

Des femmes chantent l'Ahellil

Le théâtre de Timimoune, dans la wilaya d’Adrar, a vibré, samedi soir, au rythme de l’Ahellil. Une présentation de chants traditionnels locaux, donnée par 5 troupes : Tawersite, Tagmine, kali, tigouarine et Wad Issa, a bercé les présents venus nombreux assister au 8ème Festival national d’Ahellil.

Cette pratique ancienne de chant et de danse spirituelles de la région des Zenètes du Gourar, oubliée par les jeunes, connait un regain d’intérêt depuis qu'elle a été classée en 2005 patrimoine culturel immatériel par L’UNESCO.

Cette 7éme édition du Festival national d’Ahellil, qui a débuté le 25 décembre,  est une autre fenêtre d’entrée sur un riche patrimoine algérien, explique About Tahar, chercheur et enseignant a l’université d’Adrar, qui retrace l’histoire du chant d’Ahellil.

De son côté, l'enfant de Timimoun, l'artiste-peintre Mokrane Bouzid remonte, au micro de Soraya Bouatba, envoyée spéciale de la radio Chaine 3 à Timimoun, les origines de l'Ahellil et rend hommage à l'écrivain et anthropologue Mouloud Maameri (Da Lmulud) qui a fait connaitre au monde entier ce patrimoine musical millénaire et profane de la mémoire algérienne.

 

 

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