Le Yémen dans la tourmente : l’intervention extérieur risque d’aggraver les choses

Réfugié à Aden, décrétée capital provisoire du Yémen, le président Hadi Abdrabbou Mansour table sur une aide étrangère, notamment des pays du Golf, pour contrer le mouvement chiite des Houthi et stopper sa progression vers le Sud.

Le Conseil de sécurité de l’ONU lui a, certes, réaffirmé son soutien mais tout en appelant les Etats membres de l'organisation à "s'abstenir de toute ingérence" au Yémen.

Contacté par Lynda Bédar, journaliste de la Radio Algérie International (RAI), Habib Taoua, analyste et spécialiste de questions du Moyen Orient prévient que l’intervention de forces étrangères dans le pays risque d’aggraver davantage la situation.

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