Algérie-Oman (amical), ce lundi à 15h00 à Doha : les Fennecs veulent «guérir»

L’équipe nationale affrontera son homologue d'Oman lundi (15h00), à Doha, en match amical qui sera abordé par les Verts sous le signe du rachat après leur défaite surprise face au Qatar dans le cadre de leur stage dans la capitale qatarie.

Méconnaissables pour leur première sortie après la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015), les coéquipiers de Yacine Brahimi sont dans l'obligation de réagir, et seule une victoire avec l'art et la manière les remettrait en confiance.

L'entraîneur national, Christian Gourcuff, qui a essuyé d'acerbes critiques après cette sortie ratée face au Qatar, n'était pas tendre avec ses joueurs en leur imputant la responsabilité de la défaite.

Il a parlé notamment d'un problème de "manque de rythme", soulignant "une lenteur dans les transmissions algériennes et une monopolisation stérile, qui a exposé aux contres".

Le technicien français, qui a aligné dans cette rencontre son équipe type ou presque, est désormais sous pression, surtout que l'objectif assigné lors de la CAN, à savoir atteindre au moins le dernier carré, n'a pas été réalisé.

Les Verts ont été sortis en quarts de finale par la Côte d'Ivoire (3-1). Du coup, les protégés de l'ex-entraîneur du FC Lorient (Ligue 1, France) sont censés profiter de leur empoignade face à Oman qu'entraîne le Français, Paul Le Guen, pour renouer avec la victoire.

En tout cas, du côté des joueurs, l'on assure avoir tiré la leçon de la défaite contre Qatar tout en s'engageant à se racheter lundi. "Nous avons une petite revanche à prendre sur nous-mêmes face à Oman, parce que ce n'est pas la vraie équipe d'Algérie qui a joué contre le Qatar.

Nous avons montré beaucoup de belles choses avant et nous n'avons pas le droit de livrer une prestation pareille", a déclaré l'attaquant de Parme (Serie A, Italie), Ishak Belfodil, muet aussi bien en club qu'en sélection depuis le 4 décembre 2013.

Avant d'entamer les éliminatoires de la CAN-2017 (si l'Algérie n'hériterait pas de l'organisation du tournoi), ainsi que celles du Mondial-2018 en Russie, Gourcuff est plus que jamais contraint de revoir sa copie.

 

 

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