Le vice-président du CNES, Mustapha Mekideche, se prononce en faveur d’une amnistie fiscale des tenants de l’informel

Il y a nécessité de bancariser les considérables sommes d’argent circulant dans le marché informel, considère le vice président du Conseil économique et social (CNES), Mustapha Mekideche qui était, jeudi matin, l'Invité de la rédaction de la chaine 3.

Commentant le chiffre des quelques 3.700 milliards de dinars circulant hors circuit bancaire, chiffre révélé, récemment par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, M. Mustapha Mékidèche estime que ces sommes ont grandement besoin d’être injectées dans le système productif. Pour cela, il met en avant l’idée d’instituer une amnistie fiscale au profit des détenteurs de cette manne financière, représentant l'équivalent de 40 milliards de dollars.

A un moment où il pays se trouve menacé par une crise économique aigue, « le pays a un besoin urgent de cet argent » déclare-t-il. Pour déboucher sur une résolution de cette question, il propose d’instituer un débat national « consensuel ».   

D’un autre coté, et pour pouvoir contribuer à la promotion des exportations de produits nationaux, le représentant du CNES appelle les ambassades Algériennes à l’étranger à intégrer le paramètre économique dans leurs activités.

Il estime par ailleurs que l’Algérie se devrait de faire une nouvelle lecture des accords de libre échange conclus avec un certain nombre de pays, en en relevant, notamment, les entraves de leur entrée dans ces derniers.  

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