Le G7 d'accord pour intégrer le yuan chinois dans les monnaies de référence du FMI

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schâuble, a déclaré vendredi que les pays du G7 sont "tous d'accord" pour soutenir l'intégration de la monnaie chinoise à la liste des monnaies de référence du Fonds monétaire international (FMI), mais sans précipiter le processus.

Selon M. Schâuble, qui s'exprimait lors d'un sommet des grands argentiers du G7 à Dresde (est de l'Allemagne), il est "un peu optimiste" d'espérer dès cet automne une prise en compte de la monnaie chinoise dans les droits de tirage spéciaux (DTS).

"Il reste des questions techniques" et "d'autres questions" à régler, a-t-il jugé sur ce sujet.

La Chine ambitionne d'élargir l'usage du yuan hors de ses frontières, notamment avec la prise en compte du renminbi dans les DTS, l'unité de compte du FMI, actuellement composé de quatre monnaies (dollar, euro, livre et yen).

Cependant, le représentant du Trésor américain a estimé mardi que le processus au FMI ne faisait que débuter et qu'il était trop tôt pour spéculer sur son issue.

Les principaux partenaires de la Chine, Etats-Unis en tête, déplorent depuis deux décennies la sous-évaluation de la devise chinoise, dont la convertibilité reste étroitement contrôlée, et l'avantage afférent pour Pékin.

Le FMI a estimé mardi que le yuan n'était "plus sous-évalué", contrairement à ce que continuent d'affirmer les Etats-Unis.

En janvier, la société financière Swift a annoncé que le yuan avait grimpé au cinquième rang des devises les plus utilisées pour les paiements internationaux.

En janvier 2013, le yuan n'occupait que la 13e place de ce classement.

APS

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