Le pétrole en hausse, soutenu par la reprise des Bourses chinoises

Les prix du pétrole ont évolué en hausse vendredi en cours d'échanges européens, soutenus par la reprise des Bourses chinoises et alors qu'un accord sur le programme nucléaire iranien demeure incertain.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a gagné 47 cents à 59,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a pris 36 cents à 53,14 dollars.

Les cours de brut ont poursuivi leur remontée vendredi après avoir entamé un rebond la veille alors que les Bourses chinoises se reprenaient.

"Nous percevons clairement un regain d'optimisme des investisseurs étrangers sur les efforts engagés par la Chine pour endiguer la chute des cours" à Shanghai et Shenzen, ont relevé des analystes.

"Il faut quand même rester très prudent et regarder l'évolution des marchés chinois au cours des prochaines séances avant de crier victoire. Nous avons vu dans le passé que les actions chinoises pouvaient récupérer le temps d'une séance avant de repartir dans une spirale baissière le jour suivant", ont-ils ajouté.

De plus, si la crise en Chine a eu un effet baissier sur les cours de l'or noir, la dégringolade des Bourses chinoises n'est pas la seule responsable de la chute du pétrole, ont précisé d'autres spécialistes.

"On a vu le nombre de puits de forage augmenter aux Etats-Unis, les stocks américains de brut grimper. Les producteurs américains semblent réussir à continuer produire (dans l'environnement de prix actuel), et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) produit a son plus haut niveau depuis 2012", a-t-on souligné.

Du côté de l'offre, la poursuite des négociations sur le programme nucléaire iranien et les incertitudes sur l'imminence d'un accord offraient toutefois un peu de répit aux marchés de l'or noir.

L'Iran et les grandes puissances du P5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) sont réunis depuis deux semaines dans la capitale autrichienne pour tenter de conclure un accord dans ce dossier qui empoisonne les relations internationales depuis plus de douze ans.

APS

Economie, Energie