La rencontre sur l'évaluation de la réforme de l'école a donné lieu à un débat de société

La conférence nationale sur l'évaluation de la réforme de l'école a donné lieu à un débat de société, au vue de la diversité des participants, ont souligné lundi à Alger des responsables au ministère de l'Education nationale.

Selon l'inspecteur général, Messeguem Nedjadi et le conseiller chargé de la pédagogie, Farid Benramdane, la rencontre autour de l'école a donné lieu à un large débat de société de part la diversité des catégories ayant pris part aux travaux et ayant apporté leur contribution pour répondre à la problématique "quel algérien nous voulons former à l'horizon 2030".

M. Benramdane, qui est revenu longuement sur le contexte et les objectifs de la rencontre, lors d'une conférence de presse tenue au siège du ministère, a précisé que prés de 45 catégories ont été conviées pour dégager "une vision globale et claire à l'horizon 2030".        

Selon lui, 20% des 800 participants ne sont pas de la capitale, 6% représentent des institutions élues, 16 % sont des professeurs chercheurs et 8% représentent les syndicats de l'éducation en plus des représentants des écoles privées et la société civile, dont des associations en charge des enfants aux besoins spécifiques.

Les deux responsables ont expliqué que la rencontre était l'occasion pour apporter une réflexion au "redéploiement" du système éducatif d'un point de vue qualitatif car "l'Algérie a réussi le défi de la scolarisation, d'ailleurs toutes les conférences ont versé dans des indicateurs de la qualité, partant de la réalité du terrain et du vécu".

"Nous visons à positionner l'école algérienne à l'horizon 2030, à partir de son environnement", ont-ils soutenu.

Allant dans le sens du respect de l'environnement, ils ont fait savoir que des recommandations ont porté particulièrement sur le respect de cet environnement dans l'élaboration des nouveaux manuels scolaires et dans les programmes de l'éducation.

Il s'agit particulièrement du respect des langues maternelles lors des premières années de l'enseignement obligatoire (primaire) afin d'"éviter un conflit cognitif et linguistique" et d'accorder "la priorité au patrimoine national dans les nouveaux programmes, afin d'imprimer la spécificité algérienne aux manuels scolaires". APS

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