« Les grèves de la faim des ‘’terroristes’’ en prison sont un moyen de menacer Israël » a estimé, cyniquement, Gilad Erdan, le ministre de la Sécurité intérieure des autorités d’occupation Israéliennes de la Palestine.
Celui-ci s’exprimait vis-à-vis d’une décision du parlement Israélien, adoptée jeudi, d’autoriser l'alimentation par la force de prisonniers Palestinien en grève de la faim « si leur vie est en danger ».
Cette loi, visant à empêcher les détenus palestiniens de cesser de manger pour protester contre leurs déplorables conditions d’enfermement, avait été approuvée par le gouvernement en juin 2014, lors d'un très vaste mouvement de grève de la faim lors duquel des dizaines parmi eux avaient du être hospitalisés.
Les principaux partis Arabes siégeant au Parlement, ont dénoncé « une loi pour torturer les prisonniers Palestiniens niant leur droit légitime à résister » et qui ne reflète, en fait, que la vision « tordue » du gouvernement Netanyahu sur « les valeurs démocratiques fondamentales ».
Selon l'Association pour les droits civiques en Israël, la majorité des prisonniers en grève de la faim est constituée de Palestiniens maintenus en détention administrative, une disposition permettant de les maintenir en prison sans inculpation, ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.