Le cinéaste Israélien Amos Gitaï a estimé mardi qu'il faudrait « un homme d'Etat déterminé » pour lutter contre l'extrémisme juif.
On a besoin d'un « homme d'Etat déterminé » pour vaincre l'extrémisme juif « mais malheureusement nous ne sommes pas dans cette configuration », a-t-il affirmé sur une radio Française.
Il a estimé que le gouvernement Israélien actuel « n'a pas une position claire » sur la question de l'extrémisme Juif, souhaitant l'émergence d'une personnalité politique qui pourrait essayer « d'une façon sincère » de résoudre le conflit avec les Palestiniens.
Interrogé pour savoir si Israël était un pays « malade », le cinéaste a répondu qu'il espérait que celui-ci n'était pas « en phase terminale ».
« Dans toutes les sociétés, il y a des forces autoritaires, antisémites, mais il y aussi la société civile » qui pourrait permettre aux droits de l'Homme de gagner. « Mais ce n'est pas gagné, la lutte est longue », a-t-il ajouté.
Plusieurs actes criminels dans les territoires Palestiniens occupés sont imputés aux extrémistes, suscitant colère et inquiétude: mort d'un bébé Palestinien puis de son père victimes de l'incendie de leur maison, agression d’un colon ultra orthodoxe contre une parade provoquant la mort d’une adolescente et causant cinq blessés, exactions contre des lieux Musulmans et Chrétiens....