Violence dans les stades : la LFP décide de prendre des décisions radicales

Alors que la saison footballistique 2015/2016 vient juste de démarrer, voila que le spectre de la violence refait son apparition dans les stades. Devant cet état de fait déplorable, la Ligue de football professionnel (LFP) a décidé de frapper fort en prenant des dispositions radicales afin d’éradiquer ce fléau.

Ainsi, tout club de la Ligues 1 ou de la Ligue 2 sanctionné d'un troisième match à huis clos disputera le reste de la phase aller, ou de la phase retour, à domicile sans la présence du public.

« Un public qui cause trois huis clos à son équipe ne mérite pas de la suivre », a déclaré le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, à la Chaîne 3 avant d’ajouter « Je ne comprends pas ce que j’ai vu, alors si c’est la première journée comme ça, qu’en sera-t-il pour le reste de la saison ? Il va falloir frapper avec une main de fer », a-t-il réagi à ce qui s’est passé lors du match d’ouverture de la Ligue 1 entre le MC Alger – CR Belouizdad.  

Suite à ces incidents, la réaction de la LFP par le biais de sa commission de discipline a décidé d’infliger un match à huis clos pour les deux formations de la capitale. De ce fait, le CR Belouizdad accueillera le RC Arbaa, samedi prochain pour le compte de la 20e journée de la L1, devant des tribunes vides, et le MC Alger fera de même lors de la 3e journée à l’occasion de la réception de la JS Saoura.

Voulant défendre le principe, très contre versé, du huis clos, Kerbadj ne comprend pas pourquoi il n’y avait pas ce fléau avant alors que les derbys se jouaient dans les mêmes stades « Il faut s’attaquer aux causes du huis clos. Je suis d’accord avec le gens qui pensent que les infrastructures ne s’y prêtent pas mais je leur dirai que les mêmes infrastructures accueillaient les derbys sans qu’il n’y ait le moindre incident », s’est-il interrogé.       

« Il faut tirer la sonnette d’alarme pour éviter ce qui s’est passé l’année dernier et j’en profite pour rappeler aux gens que j’ai toujours en mémoire la mort d’Ebossé. Ça suffit, que le football soit une fête et un spectacle ou bien qu’on arrête », a conclu le président de la LFP. 

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