Azzedine Fridi, DG de l'Anesrif : 2.300 km de voies ferrées sont en cours de réalisation

Le directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), Azzedine Fridi, a développé, ce dimanche lors de l'émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, les grands axes de densification du réseau ferré national, pour lequel dit-il, une somme de 30 milliards de dollars a été débloquée, « dont 97% sont déjà engagés sur le terrain ».

M. Fridi informe que de nombreuses lignes devant notamment relier la frontière Est à celle de l’Ouest, ainsi que les divers ports du pays à partir de cette dernière, sont en réalisation. L’objectif, déclare-t-il est aussi de connecter toutes les grande villes du pays au réseau ferré.

L’intervenant fait en outre état de l’avancement des travaux de la ligne de chemin de fer des Hauts Plateaux appelée à relier sur 750 km, les villes de M’Sila et de Sidi Bel Abbés, dont il a annonce la réception vers le mois de juin 2016. Il précise que des voies ferrées relieront, tous les 200 km, cette dernière pour laquelle environ 4 milliards de dollars ont été engagés à la voie ferrée Annaba - Oran.

Pour ce qui concerne les zones Sahariennes, M. Fridi fait état d’un appel d’offre pour la construction d’une ligne ferroviaire joignant In Salah à Tamanrasset ainsi que de travaux de voies reliant Touggourt et Laghouat à Hassi-Messaoud et Laghouat à Djelfa. « En tout, précise-t-il, ce sont quelque 2.300 km qui sont en cours de réalisation à travers les diverses régions du pays ».

Des retards observés dans l’avancement de la ligne Alger – Tizi-Ouzou, (près de deux années), il les impute aux problèmes posés par les expropriations des propriétaires de terrains situés sur le parcours de la voie. Selon lui, ce projet sera livré en juin 2016.

L’invité annonce, par ailleurs, que la gare centrale d’Alger va être construite à Kourifa, près d’EL Harrach.  

De la faiblesse du trafic de marchandise opéré par le train, (environ 5%), M. Fridi assure enfin que la densification du réseau ferré, sa connexion aux zones industrielles, la  diminution du temps de parcours, en raison du relèvement de la vitesse à 220 km/h sur certaines lignes, contribueraient sans nul doute à augmenter notablement ce pourcentage.

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