Equipe nationale : l'idée d'un départ "semble profonde" chez Gourcuff

L'idée d'un départ de la sélection algérienne de football "semble profonde" chez l'entraîneur Christian Gourcuff, pressenti pour succéder à Hervé Renard à Lille (LOSC), indique le quotidien français l’Equipe dans son édition de jeudi.

Gourcuff figure en effet "en tête de liste" pour diriger le LOSC, après que le club de Ligue 1 française a mis fin mercredi "à l’amiable" au contrat de Renard, selon le journal spécialisé pour qui, la priorité des décideurs de la formation nordiste "serait (à) du côté de l’Algérie".

"En tête de liste figure le nom de Christian Gourcuff, le sélectionneur des Fennecs, qui envisage de quitter son poste", a précisé le quotidien sportif qui ajoute que l’idée d’un départ "semble profonde" chez l’ancien entraîneur de Lorient.

Dans son dossier, poursuit l’Equipe, les choses "pourraient s’éclaircir" après les deux matchs de qualification à la coupe du Monde 2018, samedi et mardi contre la Tanzanie, relevant à cet effet qu’en dépit de cette appréhension, certains cadres de l’équipe algérienne sont "optimistes" sur le fait de réussir à "le (Gourcuff, ndlr) faire changer d’avis" en cas de passage au 3e tour des éliminatoires.

Lille a annoncé mercredi via son site "avoir mis fin de manière amiable à sa collaboration avec Hervé Renard". Son adjoint Patrick Collot assurera l'intérim.

Les modestes résultats réalisés par l’équipe nordiste sont à la base de cette séparation. Avec trois victoires en 13 journées, le LOSC ne compte que 13 points et occupe la 16e place avec une seule unité d'avance sur le premier relégable.

De son côté, le quotidien la Voix du Nord, considère que l’une des "pistes prioritaires" pour le LOSC "mènerait" à Christian Gourcuff. 

"Le profil et l’expérience de l’entraîneur breton, 60 ans dont trente-trois passés sur un banc, pourraient coller aux besoins nordistes", estime le journal qui explique que Gourcuff "ne supporterait plus les critiques récurrentes autour de la sélection et aurait aussi un peu le mal du pays, et plus particulièrement de la Ligue 1".

APS

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