Début des travaux de la COP21 à Paris en présence de Abdelmalek Sellal

La 21ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques (COP21) a ouvert ses travaux, lundi à Paris, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, chargé par le président Abdelaziz Bouteflika de conduire la délégation algérienne.

Les travaux ont été entamés par l’élection du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, comme président de la COP21 par les 195 parties.

Les 150 chefs d’Etat et de gouvernement, dont M. Sellal, ont été accueillis par le président français, François Hollande, et le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon sur le site du Bourget qui abrite cet événement mondial.

La première journée de cette conférence mondiale sera marquée par les discours des chefs d’Etat et de gouvernement présents, afin de donner un appui politique aux négociations qui devraient aboutir  le 11 décembre à un accord universel, fixant pour les prochaines années un cadre général, juridiquement contraignant pour limiter le réchauffement de la planète.

Ainsi, M. Sellal prononcera, lundi après-midi, un discours dans lequel il soulignera l’engagement de l’Algérie dans la lutte contre les changements climatiques à travers les différents programmes prévus en matière d’efficacité énergétique, d’énergies renouvelables et de reboisement.

Les négociations avaient commencé dimanche soir entre les représentants des différentes parties de la Convention.

Cette ouverture anticipée des négociations, qui avait devancé l’inauguration officielle, intervient suite à la demande des deux co-présidents du processus de négociations, l’Algérien Ahmed Djoghlaf et l’Américain Daniel Reifsnyder.

L’objectif est de permettre "un meilleur usage possible du temps très limité dont disposent les délégués pour finaliser le projet d’accord", selon les organisateurs.

Les travauvaux de la 21ème Conférence climatique de l'ONU (COP 21) est censée déboucher sur un accord historique de lutte contre le réchauffement planétaire. C'est en tout cas le souhait de millions de participants aux 2.000 marches organisées dans le monde durant le week-end.

Cette COP21, qui accueillera 10.000 délégués et autant d'observateurs et journalistes est considérée comme le plus grand évènement à être consacrée au climat.

L’objectif durant les deux semaines de travaux qui vont suivre, va consister, donc, à tenter de mettre sur pieds le tout premier accord engageant l'ensemble des pays de la planète à conjuguer leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour limiter le réchauffement global à 2°C par rapport au niveau d'avant l'ère industrielle.

Le constat est établi: le monde se réchauffe, sous l'effet des émissions issues de la combustion des énergies fossiles, mais aussi des modes de production agricole et d'une déforestation chaque année plus intense.

A travers plusieurs régions du globe, le dérèglement du climat ne cesse de provoquer des phénomènes de sécheresse, une montée du niveau des océans et des atteintes à la diversité biologique dans le monde.

Au-delà de +2°C, les scientifiques redoutent un emballement créant un monde toujours plus hostile : cyclones à répétition, chute des rendements agricoles et submersion de territoires.

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