Les Forces Turques se trouvant « illégalement » en Irak sont été sommées, dimanche par Bagdad, de se retirer sous 48 heures, sous peine d’avoir à faire face à toutes « les options possibles », dont un recours au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le gouvernement Irakien a fait état d'un déploiement sur son sol de troupes Turques équipées de chars et de l'artillerie, « sans permission », alors que l'envoi de soldats étrangers pour lutter contre le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » fait encore l’objet de débat dans le pays.
« Dans le cas d'un non retrait de ces forces dans les 48 heures, l'Irak usera de son droit au recours à toutes les options disponibles », y compris en faisant appel au Conseil de sécurité, a fait savoir le cabinet du Premier ministre, Haider al-Abadi, dans un communiqué.
Le Premier ministre Turc, Ahmet Davutoglu, a qualifié, samedi, ce nouveau déploiement de « rotation normale » et de « renfort pour faire face à des risques de sécurité ».
Il a indiqué que le camp de Bashika, à 30 km au nord de Mossoul, sert de lieu d'entraînement en « soutien des volontaires combattant le terrorisme ».
Le Premier ministre Irakien, a proclamé, cette semaine, que tout envoi de troupes étrangères sur le sol Irakien sera désormais considéré comme un « acte hostile ».