Chorfi appelle les opérateurs de l'audiovisuel à se conformer aux lois de la République

Miloud Chorfi, président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel.

Le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV), Miloud Chorfi a appelé lundi à Alger les opérateurs et acteurs de l'audiovisuel à se conformer aux lois de la République, mettant en garde contre tout "dépassement" dans ce cadre. 

Intervenant lors d'une conférence organisée à l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information (ENSJSI), intitulée "L'audiovisuel: état des lieux et perspectives", M. Chorfi a invité les opérateurs et acteurs du secteur à se conformer aux lois de la République, affirmant qu"'aucune infraction au cahier des charges ne sera tolérée".

Le responsable a précisé que "des mises en gardes sont adressés quotidiennement aux chaînes télévisées (privées) qui diffusent des programmes ne respectant pas la pudeur et les moeurs de la société algérienne", ajoutant que l'ARAV "n'est pas une autorité d'intimidation ou de censure". 

"L'ARAV œuvre pour l'intérêt général de l'Etat et le droit du citoyen à l'accès à des médias intègres et objectifs".

La loi sur l'audiovisuel est un "acquis" réalisé par la presse nationale et "un nouveau jalon" dans l'édification du paysage médiatique algériens, car ayant permis l'ouverture de "plus de 46 chaînes", a-t-il estimé. 

Après avoir passé en revue les différentes étapes marquantes de la scène médiatique algérienne, M. Chorfi a rappelé que cette loi préparait une nouvelle étape visant la régulation des activités des investisseurs publics et privés".

La loi a été élaborée "conformément aux pratiques et aux normes en vigueur à l'échelle internationale pour une gestion optimale du secteur de l'audiovisuel algérien", ce qui traduit l'engagement de l'Etat à développer et à promouvoir les médias et le service public, a affirmé le ministre.

Concernant la loi sur l'audiovisuel, M. Chorfi a indiqué que l'article 47 définissait "un cahier des charges fixant les règles générales imposables à tout service de diffusion télévisuelle ou de diffusion sonore", alors que l'article 48 évoque le respect des exigences de l'unité nationale, de la sécurité et de la défense nationales ainsi que des intérêts économiques et diplomatiques du pays". 

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