"Maintenant, ils peuvent venir" de Salim Brahimi, prix du jury au Festival de Dubaï

Le long métrage "Maintenant, ils peuvent venir" du réalisateur algérien Salim Brahimi a obtenu le prix du jury au 12e Festival international du film de Dubaï qui prend fin mercredi, rapporte la presse locale.

En compétition dans la section longs métrages, "Maintenant, ils peuvent venir" (2015), co-production algéro-français de 95 mn, a concouru aux côtés de 16 autres longs métrages représentant 15 pays, dont "Samir dans la poussière" de l'Algérien Mohamed Ouzine.

Le film "A peine j'ouvre les yeux" de la Tunisienne Leila Bouzid a obtenu le Muhr d'or, la plus haute distinction du festival, alors que le documentaire égyptien "Lam nakoun abaden atfalen" de Mahmoud Slimane a reçu le prix du meilleur documentaire et celui du meilleur réalisateur.

La comédienne égyptienne Munna Chalabi a sacrée meilleur actrice pour son rôle dans "Nouara" et le Tunisien Lotfi El Abdelli meilleur acteur pour le personnage incarné dans "Chebbak El Djenna".

"Madame courage" de Merzak Allouache (Prix du meilleur acteur au dernier festival de Annaba du film méditerranéen) et "Le crépuscule des ombres" de Mohamed Lakhdar Hamina, ont été projetés hors compétition, dans le cadre du programme "Arabian Nights" du festival. 

Le Festival international du film de Dubaï dont la 12e édition rend hommage à l'actrice française Catherine Deneuve pour l'ensemble de sa carrière, vise à être le "plus important évènement cinématographique" du Moyen Orient et d'Afrique du Nord, en attirant les réalisateurs les plus en vue et les jeunes talents des pays arabes et du monde.

Fondé en 2004, le Festival international du film de Dubaï est également connu pour son marché du film (Dubaï Film Market) qui s'attèle à développer la production et la distribution des films en provenance des pays arabes.

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