Aït Ahmed restera un "repère" et un "symbole" pour tous les Algériens

Le leader politique et révolutionnaire, Hocine Aït-Ahmed, décédé mercredi à l'âge de 89 ans, restera à jamais un "repère" pour l'ensemble des Algériens et un "symbole" de lutte pour la démocratie et l'Etat de droit, ont affirmé jeudi des représentants de partis politiques et d'organisations nationales.

Pour Ali Laskri, membre de la direction du Front des Forces socialistes (FFS), Aït Ahmed était resté constant par rapport à ses convictions, ses principes et ses valeurs, ajoutant que le défunt avait "tiré sa révérence en restant propre".

FFS : Un homme fidèle aux constantes, démocratie, Droits de l'Homme et Etat de droit 

"Il a milité pour l'instauration de la démocratie, les droits de l'homme et l'Etat de droit", a-t-il dit, précisant que le meilleur hommage à lui rendre "c'est de perpétuer son combat".        

MSP : "un symbole libérateur"

De son côté, le président du Mouvement de la société pour la Paix (MSP), Abderazzak Mokri, feu Aït Ahmed était un "symbole" pour tous les Algériens, ayant fortement contribué, avec ses frères d'armes, à l'indépendance de l'Algérie.

M. Mokri a souligné que les valeurs et les principes de ce moudjahid "n'allaient pas s'éteindre avec sa disparition, car il les a légués, en héritage, à toute une génération de militants pour continuer le combat pour la démocratie et le respect des droits de l'homme".

RCD : "un repère épris de liberté et de démocratie"

Pour le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcene Belabès, Aït Ahmed a été et restera "un repère pour tous les militants épris de liberté et de démocratie"dont le nom est marqué en or dans l'Histoire de l'Algérie comme étant un militant fidèle à ses convictions.

"Aït Ahmed fait partie des rares militants à avoir continué le combat au lendemain de l'indépendance en dépit du fait que le pouvoir lui a fait payer ses positions", a-t-il affirmé.

PT : Homme des Droits et d'expression libre

Pour Ramdane Taazibt, cadre au Parti des Travailleurs (PT), Aït Ahmed appartient à "tous les Algériens et demeure un grand homme qui a préparé activement la Révolution algérienne".

"Aït Ahmed a continué, a-t-il dit, son combat pour le parachèvement de la démocratie même après l'indépendance. Sa lutte pour la liberté d'expression, les droits de l'homme et l'instauration de l'Etat de droit, il l'a perpétuée jusqu'à sa mort".

ONM : Un Homme au long et riche parcours

Pour le secrétaire général de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, le leader révolutionnaire Aït Ahmed a été "un homme au riche et au long parcours, qui a adhéré dès son jeune âge au mouvement national pour allumer les première mèches de la Révolution algérienne".

Il a ajouté qu'"Aït Ahmed, en plus d'être un militant révolutionnaire, était un visionnaire", appelant à "s'inspirer et à suivre son exemple pour que l'Algérie conserve ses acquis, notamment la paix et la stabilité".

FNA : Homme de luttes sans relâche

Pour le Front national algérien (FNA), le défunt Aït Ahmed, une des personnalités qui ont contribué à la gloire de l'Algérie, s'était engagé dès son jeune âge dans la lutte contre le colonisateur français.

Le président du FNA, Moussa Touati a souligné que "le défunt avait poursuivi sa lutte sans relâche pour l'édification d'un Etat de droit, fondé sur la justice sociale, l'équité et la liberté d'expression".

FLN : un modèle de tolérance, de démocratie et de réconciliation

Pour le parti du Front de libération nationale (FLN), Hocine Aït Ahmed comptait parmi les "enfants vaillants" de l'Algérie, car il était un "modèle" à suivre en matière de démocratie, de tolérance et de réconciliation.

Le parcours militant et l'engagement patriotique du défunt doivent servir de "modèle pour les générations futures dans l'attachement aux valeurs éternelles, dont il était un fervent défenseur à l'instar de tous les enfants vaillants de l'Algérie",  a souligné le FLN.

T.E.H : Noblesse admirable dans la défenses de ses idéaux

Pour le président du parti, "Talaaiou El Houriat", Ali Benflis, Aït Ahmed était le "dernier des géants de la grande épopée de la Libération nationale", soulignant qu'il "aura été d'une rare constance, d'une rectitude exemplaire et d'une noblesse d'âme admirable dans la défense de ses idéaux".

"L'Histoire de notre pays l'a déjà distingué comme l'un des plus grands parmi les héros de la glorieuse Révolution de Novembre. L'indépendance de notre pays fut le premier grand combat de sa vie", a souligné M. Benflis.

RND : symbol du mouvement national

Le secrétaire général par intérim du parti Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a souligné qu'Aït Ahmed était un "symbole du mouvement national depuis qu'il était à la tête de l'Organisation spéciale (OS)".

M. Ouyahia a, dans un message de condoléances, ajouté qu'il était "un leader dans la lutte en faveur de la liberté et de la démocratie en Algérie indépendante", s'illustrant par son "esprit patriotique" en mettant "l'Algérie au dessus de toute considération".

UGTA : un "monument historique, défenseur de l'unité nationale"

Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a indiqué vendredi que le leader politique et révolutionnaire, Hocine Aït Ahmed, décédé mercredi à l'âge de 89 ans, était "un défenseur de l'unité nationale et de l'épanouissement des libertés", rendant hommage à un "monument historique" de la Révolution algérienne.

"Nous voulons rendre hommage, au nom des travailleurs, à Da l'Hocine (Hocine Aït Ahmed), défenseur de l'unité nationale, de l'épanouissement des libertés et de la démocratie", a déclaré à la presse M. Sidi Saïd qui s'est rendu au siège du Front des forces socialistes (FFS) pour présenter ses condoléances aux membres du Parti et à la famille du défunt.

Le secrétaire général de l'UGTA a ajouté, par la même occasion, qu'Aït Ahmed était une "figure emblématique" du mouvement national et il "s'est sacrifié pour le pays pendant la guerre de libération nationale et après l'indépendance".

APS

 

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