Lamamra prend part à Addis Abeba à la réunion du comité des dix sur la réforme de l’ONU et du MAEP

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a pris part vendredi à Addis Abeba, à la réunion du comité des dix de l’Union africaine sur la réforme des Nations Unies.    

L’Organisation panafricaine qui a toujours milité pour un système onusien "plus juste et mieux équilibré" compte réaffirmer sa revendication pour que l’Afrique soit représentée au sein des instances de décision de l’ONU, en particulier au Conseil de sécurité avec le statut de membre permanent. 

Cette évolution est dictée, selon les dirigeants africains, par le nombre croissant des pays membres aux Nations Unies, à laquelle il faudra ajouter les phénomènes liés à l'explosion démographique en Afrique, la persistance des guerres civiles, les changements climatiques et le phénomène migratoire.

Pour faire aboutir la revendication de l’Afrique, le comité des dix s’était engagé à entreprendre une "campagne intense" à tous les niveaux, notamment auprès des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

L’Algérie, membre de ce comité, n’a eu de cesse de plaider pour l’accélération du processus de réforme de l’ONU afin "d’affermir sa légitimé et d’accroître son efficacité face aux nouveaux défis qui menacent l’humanité".

      ...et prend part aux travaux du sommet du MAEP à Addis Abeba

Par ailleurs, Le MAE Ramtane Lamamra, a pris part en après-midi à aux travaux du sommet du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) qui a débuté conjointement avec le 26e sommet de l'UA.

Les travaux de ce sommet ont été présidés par le chef de l’Etat kenyan, Uhuru Kenyata, en sa qualité de président du Forum du MAEP.

Ce Mécanisme, initié lors du sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Durban (Afrique du Sud) en juillet 2002, est, dans son esprit et sa démarche, un instrument d’auto-évaluation participative élaboré par les Africains et pour les Africains. Il est ouvert à tout Etat membre de l’UA. 

Instrument d’évaluation approprié et mutuellement accepté, il est en tant que processus politique, un vecteur important de l’intégration africaine.

En vertu du mandat qui lui est confié, le MAEP veille à ce que les politiques et pratiques des Etats membres se conforment aux valeurs convenues dans les domaines d'intervention identifiés, en l’occurrence la démocratie, la gouvernance et le développement socio-économique.

De ce fait, les pays membres de ce Mécanisme sont soumis à des revues périodiques afin d'évaluer les progrès enregistrés dans l'atteinte des objectifs arrêtés d'un commun accord.

APS 

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