Accord sur une cessation des hostilités en Syrie : Ankara et Belin saluent un "pas important"

La Turquie et l’Allemagne ont salué vendredi l’accord entériné à Munich (Allemagne) entre les principaux acteurs du conflit en Syrie, estimant qu'il constitue un "pas important" sur la voie d'un règlement politique de la crise.

"La déclaration faite aujourd'hui par les membres du ISSG (Groupe international de soutien à la Syrie, ndlr) est un pas important sur la route d'une solution à la crise syrienne", a estimé le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu.

"Cette déclaration souligne les questions qui bloquent le processus (de discussion) de Genève et offre une occasion de surmonter l'impasse dans laquelle est confronté le processus politique", a ajouté M. Cavusoglu sur son compte Twitter.

A l'issue de cinq heures d'intenses négociations à Munich (sud de l'Allemagne), les principaux acteurs de la crise syrienne ont convenu une "cessation des hostilités" en Syrie dans un délai d'une semaine.

Ils ont également décidé un accès accru et "immédiat" de l'aide humanitaires aux civils qui fuient les combats, notamment dans la ville d'Alep (nord).  

Selon le chef de la diplomatie américaine,John  Kerry, les négociations intersyriennes de Genève, suspendues début février, doivent "reprendre dès que possible".

L'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a fixé au 25 février la date de la reprise de ces discussions.

Berlin salue l'accord de cessation des hostilités

L'Allemagne qui a abrité les pourparlers intersyriens a salué vendredi  l'accord de cessation des hostilités conclu dans la nuit de jeudi à vendredi à Munich entre les principaux acteurs du conflit en Syrie, estimant que les mots doivent être suivis de faits pour "un accord de paix en Syrie et sauver ce processus".

L'Allemagne salue l'accord et estime l’avis que c'est " à la Russie que revient la principale responsabilité" dans ce domaine, a déclaré à la presse une porte-parole du gouvernement, Christine Wirtz.     

"Nous avons à présent la possibilité de sauver ce processus, mais nous attendons dans le même temps que la période jusqu'à un cessez-le-feu ne soit pas utilisée pour une intensification des bombardements", a dit la porte-parole.

A l'issue de cinq heures d'intenses négociations à Munich (sud de l'Allemagne), les principaux acteurs de la crise syrienne ont convenu une "cessation des hostilités" en Syrie dans un délai d'une semaine.

Ils ont également décidé un accès accru et "immédiat" de l'aide humanitaires aux civils qui fuient les combats, notamment dans la ville d'Alep (nord).  

Selon le chef de la diplomatie américaine, John  Kerry, les négociations intersyriennes de Genève, suspendues début février, doivent "reprendre dès que possible".

L'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a fixé au 25 février la date de la reprise de ces discussions. APS 

 

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