Lavrov et Kerry saluent l'entrée en vigueur du cessez-le-feu en Syrie

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue américain John Kerry ont salué, lors d'un entretien téléphonique, l'entrée en vigueur d'une trêve en Syrie, a annoncé samedi le ministère russe dans un communiqué.

"Les chefs de la diplomatie ont salué l'entrée en vigueur du cessez-le-feu en Syrie", a déclaré le ministère dans un communiqué.

"Ils se sont aussi penchés sur les perspectives de reprise du processus de négociations pour la paix entre Syriens dans le cadre du Groupe international de soutien à la Syrie".           

Ils ont aussi "discuté des modalités pour qu'il soit entièrement respecté, dont celle concernant l'approfondissement de la coordination militaire entre la Russie et les Etats-Unis", d'après la même source.

Au cours de leur entretien téléphonique, MM. Lavrov et Kerry "se sont penchés sur les perspectives de reprise des négociations intersyriennes pour la paix dans le cadre du Groupe international de soutien à la Syrie", a précisé le communiqué russe.

Le 3 février, des pourparlers parrainés par l'ONU et entamés le 29 janvier à Genève avaient été suspendus.

MM. Lavrov et Kerry ont aussi rappelé "l'importance particulière" de leur coopération en tant que co-présidents du Groupe international de soutien à la Syrie, a indiqué le communiqué.

Le cessez-le feu, initié par Washington et Moscou et soutenu par l'ONU, était respecté depuis sa mise en vigueur samedi ont affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et des militants.

Les principales villes de Syrie se sont réveillées sans le bruit du canon après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre gouvernement et groupes armés, a précisé l'ONG.

Selon l'OSDH, le calme régnait dans les provinces centrales de Homs et Hama, dans celle de Damas et dans la région d'Alep (nord), où se trouvent forces gouvernementales et rebelles. 

Dans la ville d'Alep, qui depuis juillet 2012 est un champ de bataille entre gouvernement et insurgés, des habitants de quartiers rebelles ont affirmé que si la trêve se poursuivait ils iraient au parc avec leurs enfants, un plaisir depuis longtemps oublié.

APS

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