Le Secrétaire général du Comité de liaison de la Transaharienne l’affirme : le projet « se porte bien » et se poursuit selon les « moyens de chacun » .

Mohamed Ayadi, SG du Comité de liaison de la Transaharienne

La route Transaharienne et ses connexions devant raccorder dans un premier stade, l’Algérie à cinq pays du continent (Tunisie, Mali, Niger Tchad et Nigéria) a fait l’objet, ce mercredi, de l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.

Pour s'exprimer sur l’avancement de cet ambitieux chantier, dont les travaux ont débuté en 1970 et devraient s'étendre sur quelque 8.950 km, jusqu'au Nigéria, elle recevait M. Mohamed Ayadi, secrétaire général du Comité de liaison chargé d'en superviser le suivi..

Questionné sur les retards qui ont entravé l'avancement e cet outil d’échanges économiques, l’intervenant balai d’un revers de main ce constat. « Je n’aime pas, dit-il, qu’on parle de retard » ajoutant qu’il s’agit là d’un projet se construit avec les « moyens de chacun ».

Pour lui, celui-ci « se porte bien » grâce, déclare-t-il, à la « persévérance » des Etats et à l’aide des institutions internationales.

Des pays impliqués par le projet, il rappelle qu’ils se composent de deux grands groupes, les nantis, lesquels le financent sur leurs moyens propres et les « moins nantis », qui ont recours à des financements extérieurs.

Des taux d’avancement des travaux, il signale que l’Algérie y a joué un rôle moteur en réalisant 1.500 km entre El Menea et la frontière avec le Niger, relevant que pour assurer la connexion avec le Mali, elle en a participé à la construction de la moitié de la route. 

Il indique, par ailleurs que sur la partie sud de cette grande voie de communication, le Nigéria à déjà construit un tronçon de 1.130 km, la Tunisie 50 km, le Niger, quelque 700 km et le Tchad environ 400 km.  

M. Ayadi déclare souhaiter voir les responsables des états concernés par cet ambitieux projet, élaborer un schéma de valorisation de leurs ressources naturelles et se projeter vers l'avenir en commencant à examiner les moyens de promouvoir leurs échanges économiques par le biais de cette voie de communication. 

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