Le Congrès US pour un partenariat économique renforcé entre l’Algérie et les Etats-Unis

Le Congrès américain a réaffirmé mercredi son engagement en faveur d’un partenariat économique renforcé entre les Etats-Unis et l’Algérie, qui devrait être profitable aux deux pays.

Au cours d’une rencontre d’information sur les opportunités d’investissements en Algérie, organisée conjointement par l’ambassade d’Algérie à Washington, le Conseil d’affaires algéro-américain (Usabc) et le Caucus Algérie au Congrès américain, l’accent a été mis sur la nécessité de dynamiser et consolider les relations d’affaires entre les deux pays.

"Le gisement des opportunités de partenariat entre les Etats-Unis et l'Algérie n'est pas pleinement exploré. Beaucoup de perspectives dans les secteurs de l'industrie de l'automobile, des technologies de l'information, de l'agroalimentaire et de la métallurgie peuvent constituer des sources supplémentaires d'une coopération fructueuse", a déclaré Sean Duffy, le coprésident du Caucus Algérie qui a animé cette rencontre avec l’ambassadeur, Madjid Bouguerra, et le président d’Usabc, Smail Chikhoune.

Le représentant républicain a appelé ses collègues membres du Caucus Algérie à contribuer dans leurs districts respectifs à "la promotion des partenariats mutuellement bénéfiques entre les communautés d’affaires américaines et algériennes".

En s’adressant aux représentants des compagnies américaines présents à cette rencontre, le représentant du Wisconsin a expliqué que l’Algérie jouit encore d’une "situation financière saine" malgré la chute des prix du pétrole.

Sean Duffy a relevé que ces compagnies devraient tirer profit des avantages qu’offre l’Algérie en matière de coûts de production compétitifs et de "l’engagement résolu des autorités de diversifier l’économie et de faciliter l’investissement étranger".

"Nous pouvons répondre positivement à la volonté du gouvernement algérien de  revitaliser l'industrie du pays en ouvrant l’économie aux investissements étrangers assurant l'innovation, la compétitivité et l'excellence. C'est une véritable opportunité que les entreprises américaines devraient se dépêcher de saisir", a-t-il déclaré au cours de cette rencontre à laquelle ont pris part également le président de la commission des Affaires étrangères au Congrès, M. Edward Royce, et des représentants du Département d’Etat américain.

Au total, 109 entreprises américaines activent en Algérie dont de nombreux groupes énergétiques qui ont réussi à conclure des partenariats lucratifs avec Sonatrach, a ajouté le congressman pour illustrer l’important potentiel de partenariat existant entre les deux pays.

De son côté, M. Bouguerra a souligné les atouts de l’économie algérienne en termes d’investissements en détaillant les avantages comparatifs dont peuvent bénéficier les opérateurs étrangers.

Il a également noté que l’Algérie, plus grand pays d’Afrique, constitue un accès idéal aux grands marchés européen et africain pour les investisseurs américains.

"Pressée de réduire sa dépendance du secteur des hydrocarbures, l'Algérie (à) garde ses portes ouvertes aux investisseurs étrangers qui veulent participer au processus de diversification économique", a-t-il plaidé, en ajoutant que l’Algérie a introduit des changements dans sa législation économique pour soutenir une plus grande ouverture de son économie.

"Sous la direction du Président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie offre aujourd'hui une image de stabilité et de sécurité", a souligné M. Bouguerra qui a mis en exergue le travail mené dans "le renforcement des institutions démocratiques comme en témoignent les modifications apportées à la Constitution en février dernier, la bonne gouvernance, la parité des sexes -où l’Algérie a réalisé de réels progrès-, la primauté du droit et la protection des droits de l'homme".

Intervenant aussi au cours de cette rencontre d’information, le président d’Usabc a expliqué le rôle de ce Conseil d’affaires algéro-américain dans le renforcement des relations de partenariat entre les deux pays.

Usabc compte actuellement plus de 100 compagnies membres, dont une soixantaine sont des entreprises américaines qui effectuent, chaque année, une mission en Algérie pour la prospection de nouvelles opportunités d’investissements, a-t-il souligné.

M. Chikhoune a également relevé, devant un parterre d’homme d’affaires venus assister à cette rencontre, que l’Algérie est "le pays le plus stable dans la région" et qu'elle veut accélérer sa marche vers l’émergence. 

Une quinzaine de grandes compagnies américaines, dont certaines sont déjà implantées ou ayant déjà activé en Algérie, ont pris part à cette rencontre qui est la première du genre organisée au Congrès américain sur le partenariat algéro-américain.

APS

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