Le DG du CDER à la Radio : déclarée «priorité nationale», la transition énergétique en passe de devenir une réalité

M. Nourredine Yassa, DG du Centre de développement des énergies renouvelables.

Crise pétrolière oblige, l’Algérie s'est lancé, depuis quelques années déjà, sur le chemin de la transition énergétique en décidant d'encourager l’exploitation à vaste échelle des énergies renouvelables, celles du solaire et de l’éolien en particulier.

Fait marquant, à partir de lundi, la capitale abritera un Forum, dont les travaux porteront sur le gaz et ces types d’énergies, réunissant de nombreux experts Algériens et de l’Union Européenne.

Accueilli, ce dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables a été amené à détailler quelques uns des mécanismes par le biais desquels a commencé à être menée cette transition.

Commentent la décision du gouvernement d’élever ces énergies au rang de « priorité nationale », M. Nourredine Yassa rappelle que tous les secteurs d’activités (énergie, habitat, transports, ressources en eau…) sont appelés à l'intégrer dans leurs programmes d’action.

Réfutant l’idée que l’Algérie soit en retard dans le domaine, l’intervenant signale que les projets pilotes déjà réalisés l'ont été à l’effet de sélectionner les technologies les mieux à même de s’adapter aux conditions climatiques du pays..

Il annonce que 20 centrales solaires, implantées dans les Hauts Plateaux et en zones sahariennes, vont entrer en activité, avant le mois de juillet « résultat des expériences capitalisées dans le photovoltaïque, mais également l’éolien en en matière de centrales hybrides gaz-solaire ».

L’invité rappelle qu’un premier programme, adopté en 2011, visait à installer 12.000 mégawatts destinés à la consommation domestique et 10.000 mgw destinés à être exportés. « En 2015, ajoute-t-il, celui-ci a été réactualisé pour être porté à 22.000 mgw, intégrant à la fois le solaire et l’éolien ».

Pour booster le développement de ces deux types de production d’énergie, créatrices de petites et moyennes entreprises et génératrices d’emplois, M. Yassa signale que les autorités ont arrêté des mesures d’ordre fiscal et parafiscal et décidé d'exonerer de taxes sur les équipements importés, les investisseurs potentiel prêts à se lancer dans ces types d’activités. 

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