Produits agricoles : 10 marchés de gros en chantier, dont trois bientôt livrés

10 marchés de gros sont actuellement en chantier à travers le territoire national et «trois d’entre eux seront livrés incessamment », a indiqué mardi à Alger, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chelghoum Abdeslam.

Evoquant la hausse des prix de quelques produits agricoles lors du ramadhan, le ministre dira que c’est due en partie à la spéculation et ce " même si la production est abondante".

"Il est inadmissible que le kilogramme de poivron cédé à 40 dinars au marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus se retrouve à 200 DA/kg au marché Djelmani d’El Harrach distant seulement de 4 km et cela implique qu’il y a des spéculateurs contribuant à la hausse des prix de quelques produits agricoles lors du ramadhan", a souligné le ministre en visitant ces deux enceintes commerciales.

La production en produits agricoles est suffisante

"Même s’il y a la liberté des prix, on ne peut pas nier que la production en produits agricoles est suffisante et que la spéculation pénalise d’abord l’agriculteur et ensuite le consommateur", a ajouté le ministre qui a aussi visité les marchés de proximité de Rouiba et de la SAFEX en compagnie du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.

Ce dernier a indiqué lors d’un point de presse qu’"il y a effectivement des perturbations du marché qu’il s’agit de corriger en faisant en sorte que toutes les transactions des fruits et légumes soient dénouées à l’intérieur des marchés de gros pour limiter le nombre des intermédiaires entre l’agriculteur et le consommateur". 

«On peut même aller jusqu’au plafonnement des prix de certains produits»

Selon les deux ministres, la forte augmentation des prix entre le commerce de gros et le commerce de détail ne peut pas laisser indifférents les responsables des secteurs du commerce et de l’agriculture.

"On peut même aller jusqu’au plafonnement des prix de certains produits", a insisté le ministre de l’Agriculture selon lequel le phénomène de la hausse des prix est aussi du au fait les détaillants s’approvisionnent en deuxième ou troisième main.

De son côté, M. Belaïb a ajouté que le gouvernement est en train de chercher des solutions à ces problèmes (d’approvisionnement et des prix) en collaboration avec l’association des mandataires avant de prendre une quelconque décision. 

 

 

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