Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs : revenir à notre référent religieux ancestral et le protéger des dérives sectaires

L’Algérie continue à être l’objet de tentatives d’intrusion de sectes Ahmadites, Shiites ou Wahabistes, cherchant à y prendre pied « pour y imposer un Islam éloigné de nos valeurs ancestrales ».

Prenant part, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs signale que le pays reste sous la menace de l’extrémiste religieux et des « dérives sectaires ».

Pour M. Mohammed Aissa, l’Islam pratiqué en Algérie, celui de la modération, du juste milieu et de la cohabitation avec les autres religions, dénaturé, par les invasions successives qu’il a eu à affronter, continue, cependant, à être menacé par le fondamentalisme religieux.

L’option socialisme qui a eu cours, un moment, explique-t-il, a laissé croire à des pays orientaux « que nous étions un pays à ré-islamiser, et c’est à partir de ce moment que l’invasion sectaire a commencé à se produire ».

Notre référent religieux, souligne-t-il, est celui de l’Islam ancestral, « tel qu’il a été révélé à Médine », ignorant « l’instrumentalisation et la politisation », mais cet héritage a été « bafoué ».

Pour mettre à l’abri le référent religieux Algérien, « résultant de notre histoire et des travaux de nos savants de l’Islam », le ministre des Affaires religieuses rappelle l’observation, en Algérie, du Fikh de rite Malékite, « enjoignant l’esprit de modération et d’ouverture vers la modernité ».

M. Mohamed Aissa rappelle qu’en 2015, a été créé un observatoire dont la mission est de protéger le référent religieux Algériens contre les dérives sectaires, de prévenir tout extrémiste religieux ou tentative de radicalisation, de  contrecarrer le prosélytisme et de défendre l’exercice des cultes non Musulmans.

 

 

 

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