Toutes les précautions sont prises pour garantir un baccalauréat avec un risque zéro de fuite des sujets

Le ministère de l'Education nationale a pris toutes les précautions afin de garantir un bon déroulement de l'examen du Baccalauréat avec un risque zéro de fuite des sujets, a indiqué vendredi  à Alger l'inspecteur général du ministère, M. Messeguem Nedjadi.

Rappelant que cette session d’examens partiels est un prolongement de la première qui a eu lieu du 29 mai au 2 juin, M. Nedjadi a précisé lors d'une conférence de presse que le ministère a pris «toutes les précautions afin de garantir un bon déroulement de l'examen du baccalauréat avec un risque zéro de fuite des sujets».

Aucune mesure spéciale relative à l'ouverture des enveloppes ni au lancement officiel des épreuves n'a été prise, a-t-il expliqué. Il a ajouté que les centres d'examen fonctionneront normalement.

Des cadres du ministère de l'Education ont été mobilisés, à travers tout le territoire national pour suivre l'acheminement des sujets du baccalauréat, a fait savoir le même responsable.

Pour M. Nedjadi, les représentants du ministère seront le «meilleur garant» du bon déroulement des examens partiels après les fuites des sujets ayant entaché la précédente session.

 «La distribution des sujets aux  centres d'examen se fera juste avant le début des épreuves», a-t-il ajouté précisant qu'ils (sujets) seront «acheminés dans la matinée même de l'examen».

A une question sur l’élaboration des sujets, M. Nedjadi a indiqué que « l'ONEC est le seul habilité à élaborer, imprimer et distribuer les sujets aux centres d'examen».

Concernant l'enquête enclenchée sur les fuites de sujets, le responsable a indiqué que «tous ceux qui ont été à l'origine des fuites de sujets ou qui ont utilisé les réseaux sociaux pour faire passer les sujets ou les corrections ont été arrêtés et présentés devant la justice. L'enquête qui est à un stade avancé suit toujours son cours et les résultats seront connus à temps».

 «Il s'agit d'un complot contre le pays et non pas uniquement contre la ministre de l'Education nationale», a-t-il conclu. 

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