Ouverture à Bejaia de la 2ème université d’été des clubs scientifiques

La deuxième édition de l’université d’été des clubs scientifiques s’est ouverte lundi au nouveau campus d’Amizour, à 25 km au sud-est de Bejaia, en présence de près de 400 étudiants issus de 24 établissements universitaires et représentant quelque 40 clubs nationaux.

Le regroupement, intervenant après celui organisé en 2015 à Boumerdès, entend constituer une opportunité d’échanges scientifiques, mais également un espace de loisir et de découverte pour les participants conviés, en effet, autant à discuter de projets en équipe, voire à les développer dans divers domaines d’expérimentation (énergie, environnement, TIC, start-up, création d’entreprise, entre autres) qu’à découvrir les potentialités culturelles et historiques de la wilaya.

Pour ce faire, il y est prévu 10 jours durant, une foule de conférences avec une thématique quotidienne assorties de travaux en ateliers, des projections de films et documentaires ciblés et de soirées artistiques, avec en filigrane, enrichir les connaissances des participants et favoriser leur brassage culturel.

Des sorties pédagogiques et touristiques, encadrées par des associations spécialisées sont également prévues dans ce contexte et mises sur pied dans le but évident de faire connaître certes l’université de Bejaia et son évolution, mais aussi toute la charge historique et civilisationnelle de la wilaya qui, au moyen âge, a été consacrée capitale du Maghreb en raison des progrès scientifiques, religieux et sociaux qu’elle a généré mais aussi des innovations technologiques qu’elle a produit.

"L’industrie maritime y était prospère. C’est elle qui a alimenté l’essentiel de la flotte othomane avant sa désintégration lors de la bataille de Navarine", a tenu a rappelé Khoudir Madani, dans sa conférence inaugurale, consacrée à l’innovation industrielle à Bejaia depuis la période romaine. Il en a profité pour synthétiser quasiment 2.000 ans d’histoire en mettant en exergue, toutes les prouesses technologiques qui l’ont jalonnées dont quelques unes sont encore non seulement d’actualité mais suscitent des recherches de pointe. Le cas le plus courant étant celui relatif à la figue de Barbarie et ses sous produits industrielles, a-t-il dit.

L’événement, organisé concomitamment à la tenue des "portes ouvertes" sur l’université programmées en faveur des nouveaux bacheliers, promet des révélations, des pistes de recherches et des idées à piocherà.pour tous les clubs participants dont la vocation première est de nourrir l’animation scientifique et technologique des étudiants de leurs établissements respectifs. APS 

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