La Turquie ne « pourra pas continuer à stopper » les flux migratoires vers l'UE sans l'exemption, d'ici octobre, des visas pour ses citoyens, a mis en garde le chef de la diplomatie Turque, Mevlüt Cavusoglu.
Dans un entretien au quotidien Grec, Kathimerini, publié mardi, il estime que son pays ne peut continuer, à lui seul, à stopper la migration irrégulière, ajoutant attendre une libéralisation des visas pour les citoyens Turcs, « au plus tard en octobre ».
« La Turquie, dit-il, a fait sa part » pour couper ces flux, après le pacte migratoire conclu en mars avec l'UE, et attend désormais des Européens « qu'ils tiennent leurs promesses » faites en contrepartie, dont l'exemption des visas Schengen pour les Turcs, a explicité M. Cavusoglu.
Se comptant par milliers l'été dernier, les passages par la mer Egée sont tombés à une centaine/jour en moyenne, après le pacte conclu entre l’Union Européenne et la Turquie prévoyant le renvoi de tous les arrivants après le 20 mars.