Rencontre informelle de l'OPEP à Alger : Noureddine Bouterfa dit son optimisme à propos d’un accord sur une réduction de la production

En marge du Forum international sur l’énergie, prévu pour se tenir à partir de lundi prochain à Alger, les pays producteurs de pétrole qui y assisteront se réuniront, le 28 septembre en session informelle, pour tenter de dégager un consensus sur la réduction de leurs production de brut.

S’exprimant, mardi matin, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre de l’Energie, Nourreddine Bouterfa, rappelle que les pays membres de l’OPEP et ceux non OPEP qui y prendront part, semblent d’accord pour contribuer à un équilibre du marché pétrolier, en surplus, précise-t-il, d’1 million de barils/jour.

Le défi, dit-il est de parvenir à répartir équitablement cette surabondance de brut entre les membres y participant, pour permettre un relèvement des cours, oscillant actuellement entre 40 et 50 dollars le baril.

M. Bouterfa relève que l’OPEP ne peut, à elle seule, supporter le fardeau d’un gel de la production en raison du risque, ajoute-t-il, de voir les pays non membres en tirer profit. Il signale, par ailleurs, que le gel de la production, s’il se concrétise, prendra entre 6 à 8 mois « pour pouvoir évacuer les stocks en surplus ».

D’un possible accord de gel de la production, pour la réalisation duquel l’Algérie, indique-t-il, va jouer un rôle de « facilitateur », il déclare qu’il restera optimiste « jusqu’à la dernière minute », estimant que c’est la responsabilité des uns et des autres qui « devra finalement l’emporter ».

Le ministre de l’Energie tient, d’autre part, à souligner fortement que, quoi qu’en disent d’aucuns, l’OPEP continuera à jouer un rôle majeur de stabilisation du marché pétrolier.

Du Forum international sur l’énergie, réunissant pays producteurs et consommateurs, l’invité indique que ses travaux seront axés sur un ensemble de sujets relatifs au marché pétrolier, du gaz naturel et du GNL, ainsi que les énergies renouvelables et le nucléaire.  

De la crise pétrolière, il considère vital que l'Algérie accélére la transformation de son économie et réforme son cadre financier national pour faciliter et développer l’investissement.

Il promet, en outre, que, « d’ici la fin de l’année », son ministère va donner une visibilité au programme national de développement de l’énergie solaire, en particulier, annonçant que la compagnie Sonatrach va s’y impliquer plus étroitement. 

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