Gel de la production de brut : Ryad affiche son «optimisme» quant à une possible entente

A la veille d'une réunion informelle, à Alger des pays producteurs de brut, à Alger, le  ministre saoudien de l'Energie a exprimé, mardi, son « optimisme » quant à une possible entente visant à soutenir les prix du pétrole, considérant, toutefois, que le marché pourrait se rééquilibrer de lui-même.

« Je demeure optimiste sur la base des fondamentaux du marché qui prennent la bonne direction, et aussi sur le fait que les producteurs parviennent à une vision commune », a déclaré Khaled al-Faleh en marge du Forum international sur l’Energie organisé dans la capitale algérienne. 

Interrogé sur la position de Téhéran, qui a fait savoir ne pas être prêt à un gel de sa production d'or noir à son niveau actuel, Khaled al-Faleh a répondu : « un seul pays ne peut pas influer sur le marché ».

S’exprimant, auparavant sur ce sujet, l’Iran avait fait savoir qu’il n’était pas prêt à conclure un accord sur le gel de la production de pétrole afin de faire remonter les prix.

Le ministre du pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, a estimé qu’atteindre un accord en deux jours « ne figure pas sur notre agenda », ajoutant que celui-ci pourrait être trouvé lors de la réunion de l'Opep à Vienne, le 30 novembre.

Présent aux travaux du Forum, le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, a annoncé, pour sa part, que son pays menait des discussions soutenues avec les autres producteurs sur les prix.

Il a cependant précisé que ces efforts étaient engagés, « mais sans un agenda précis », ajoutant que ceux-ci dépendaient « de la situation du marché ». 

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