Le vice-président du CNES : l’accord sur la réduction de la production de brut devrait permettre à l’Algérie de limiter son déficit budgétaire

Se retenant de crier victoire, très vite, le vice-président du Conseil économique et social (CNES), Mustapha Mékidéche, estime que le consensus obtenu entre les pays membres de l’OPEP pour réduire leur production de brut, va permettre à l’Algérie de desserrer ses contraintes financières.        

S’exprimant, jeudi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, qui a fait de la conclusion de cet accord « historique » son thème majeur, il y met en exergue le rôle majeur joué par la délégation Algérienne, dont les incessants efforts dit-il, ont permis de réaliser un accord entre les pays participants « qui tienne compte des intérêts de chacun parmi eux ».

Il tient,également, à souligner que si l’ensemble des grands pays producteurs ont souscrit a cet accord, c’est parce que, tous, la Russie et la Norvège compris (pays non-OPEP) avaient, eux aussi, intérêt à voir les cours du marché pétrolier remonter.

Des implications de cet accord sur l’économie de l’Algérie, M. Mékidéche considère qu’à un moment où le pays est en phase de préparation des budgets pour l’année 2017, celui-ci devrait lui permettre de limiter un déficit budgétaire « qui s’annonce important ».

Cet accord, explique-t-il, par ailleurs, permettra de stabiliser les prix et de desserrer « la contrainte financière budgétaire », des efforts restant cependant à entreprendre pour diversifier l’économie nationale « et rationaliser notre budget ».  

Après la conclusion de ce consensus, le vice-président du CNES signale qu’il reste maintenant à mettre en place le comité chargé de définir les quotas de chaque pays producteur, pour soutenir les cours du brut  « durablement ». 

S’exprimant, d’autre part, sur le Forum international sur l’énergie d'Alger, lors duquel ont été traitées des questions relatives à la transition énergétique et qui a donné lieu à la rencontre conclue par l’accord, il observe qu’un prix inférieur à 50 dollars n’est pas de nature, selon lui, à impulser les énergies renouvelables « pour qu’elles puissent économiquement se développer ». 

 

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