Rhumatismales chroniques : appel à mettre en place un programme national pour la prise en charge des

Le président de la Société algérienne de rhumatologie (SAR), le Pr. Hachemi Djoudi, a estimé important de mettre au point un programme national pour la prise en charge des maladies rhumatismales.

Le Pr. Djoudi a indiqué lors du 12e symposium sur les maladies rhumatismales dont les travaux ont pris fin dimanche à Alger, que cette maladie peut causer des complications graves, voire des handicaps ce qui nécessite une prise en charge optimale et un suivi strict du malade.

Egalement chef du service rhumatologie à l'établissement spécialisé de Douéra (ouest de la capitale), il a souligné qu'un intérêt particulier devra être accordé à cette maladie à l'instar des maladies du coeur, d'hypertension artérielle et du diabète.

Il a évoqué en outre, la maladie inflammatoire qui atteint la colonne vertébrale et le bassin (spondylarthrite ankylosante SA). Elle se manifeste par un ensemble de signes cliniques provoquant au fil du temps un raidissement articulaire du rachis.

"Malgré l'évolution enregistrée dans le domaine médical et les efforts consentis par les spécialistes, les moyens pour diagnostiquer la maladie restent très insuffisants", a fait remarquer le Pr. Djoudi avant d'insister sur la nécessité de recourir à la biothérapie dans le cadre d'un "réseau consensuel" afin qu'il soit à la portée de l'ensemble des malades.

De son coté, le chef du service pédiatrie et rhumatologie pédiatrique à l'hôpital de Bicêtre (France), le Pr. Isabelle Koné-Paut, a mis l'accent sur la biothérapie qui contribue à "améliorer l'état du malade, à réduire le taux du handicap et à aider la croissance de l'enfant".

Elle a précisé qu'il était souvent difficile de diagnostiquer spondylarthrite ankylosante si le médecin n'a pas bénéficié d'une formation spécialisée ce qui retardera la prescription d'un traitement adéquat.

La spondylarthrite ankylosante touche la colonne vertébrale et le bassin.

Selon les spécialistes, les signes apparaissent avant l'âge de 30 ans et peuvent être à l'origine d'un handicap lourd.

APS

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