Pétrole : la Russie prête à se joindre aux mesures pour limiter la production

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé lundi que son pays était prêt à se joindre aux mesures destinées à réduire la production de pétrole pour doper les cours.

"La Russie est prête à se joindre aux mesures pour limiter la production de pétrole", a déclaré M. Poutine dans une allocution lors du Congrès mondial de l'énergie à Istanbul, émettant le voeu de voir l'Opep "se joindre à cette idée en novembre".

"Dans le contexte actuel, nous pensons qu'un gel ou une réduction de la production de pétrole est le seul moyen pour préserver la stabilité du secteur de l'énergie et accélérer le rééquilibrage du marché", a-t-il encore dit.

Dans la matinée, le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh avait estimé que la tendance actuelle à la hausse des cours de brut pourrait être maintenue et qu'un baril à 60 dollars était envisageable d'ici la fin de l'année.

Lundi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 13 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le mois de novembre cédait 22 cents à 49,59 dollars.

Les cours de l'or noir avaient grimpé vendredi jusqu'à 52,84 dollars pour le Brent et à 50,74 dollars pour le WTI, au plus haut depuis leur record de l'année à la mi-juin, soutenus depuis deux semaines par l'accord trouvé par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Alger sur une limitation de leur production. 

Le pétrole termine en hausse après des propos favorables de Poutine 

Les prix du pétrole progressaient nettement lundi en fin d'échanges européens, après les propos du président russe Vladimir Poutine, qui s'est montré favorable à une limitation de la production mondiale d'or noir.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour  livraison en décembre valait 53,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,29 dollar par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 1,48 dollar à 51,29 dollars.

Durant la journée, le Brent a atteint 53,73 dollars, son plus haut niveau depuis un an, tandis que le WTI s'échangeait pour 51,60 dollars, à son plus haut depuis juin.

Les cours ont effacé leurs pertes du début de la séance européenne, alors que la Russie, grand producteur mais qui ne fait pas partie de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), pourrait se joindre à l'accord trouvé il y a deux semaines par les membres du l'organisation sur une limitation de sa production.

"La Russie est prête à se joindre aux mesures pour limiter la production" de pétrole, a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans une allocution lors du Congrès Mondial de l'Energie à Istanbul.

Les membres de l'Opep se réuniront de manière officielle fin novembre à Vienne, et devraient révéler à cette occasion les modalités de l'accord pour chaque pays membre. APS

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