Grève dans l’éducation : les revendications «ne relèvent pas des prérogatives du secteur»

«L’école algérienne fait face à des mouvements de protestation sous forme de grèves pour des revendications qui ne relèvent pas des prérogatives du secteur ». C’est ce qu’a indiqué, lundi, Nouria Benghebrit, ministre de l’éducation lors d’une rencontre avec les cadres du secteur à Ouargla.

La ministre précisera que ces débrayages influent négativement sur la scolarité des élèves, estimant « il est nécessaire de se mobiliser pour atténuer les effets négatifs de ces mouvements de protestation ». 

Elle a souligné dans le même contexte, que le secteur connait actuellement une stabilité grâce aux efforts intenses dans le cadre de la concertation continue avec les partenaires sociaux couronnée par la signature de la charte de déontologie du secteur. 

La ministre a toutefois noté que « cette stabilité est désormais menacée, l'élève étant devenu une nouvelle fois otage des surenchères socio-professionnelles au moment ou le pays fait face à une conjoncture économique et géopolitique difficile».

« La stabilité qu'a connue le secteur l'année dernière nous a permis de prendre une série de mesures s'inscrivant dans le cadre de l'optimisation de la mise en œuvre de la reforme du système éducatif dont la mise en place d'une stratégie nationale de traitement pédagogique et de lutte contre l'échec scolaire », a-t-elle ajouté. 

Promouvoir l'école algérienne pour assurer la réussite de l'élève

Par ailleurs, Nouria Benghebrit, a affirmé qu'un travail se fait actuellement pour promouvoir l'école algérienne dans le but d'assurer la réussite de l'élève.

Mme Benghebrit a indiqué que la priorité est accordée durant l'année scolaire en cours à la dimension pédagogique et aux recommandations des conférences d'évaluation de la réforme, en focalisant sur le cycle obligatoire, notamment le primaire à travers une batterie de mesures dont l'activation du traitement pédagogique et le renforcement de la formation des principaux acteurs de l'éducation, à leur tête les inspecteurs et les enseignants, et ce, dans le cadre de la prise en charge des nouveaux programmes scolaires et le développement des activités culturelles.

"Nous œuvrons en faveur d'une gestion fondée sur une vision prospective à la lumière du plan d'action mis en place par le ministère pour l'année scolaire en cours, ayant pour référence la Constitution, la loi d'orientation relative à l'éducation nationale et le programme du gouvernement", précise la ministre.

 

 

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