Mihoubi à propos du Dimajazz : « le commissariat du festival doit payer ses dettes à l'ONCI »

Le commissariat du Festival international de musique jazz de Constantine, Dimajazz, doit régler ses dettes envers l'Office national de la culture et de l'information (Onci) qui gère la Salle Ahmed-Bey devant abriter la 14e édition de ce festival, a affirmé ce samedi à Alger le ministre de la Culture.    

M. Azzedine Mihoubi qui s'exprimait en marge d'une réception en l'honneur des journalistes organisée par le commissariat du 21e Salon international du livre d'Alger (Sila), a précisé que son département était intervenu pour «régler la situation» concernant la tenue du 14e Dimajazz (19-24 novembre), engageant le commissariat de Dimajazz à régler ses «dettes antérieures» à l'Onci. 

«Le commissariat (du festival) doit payer ses dettes», a insisté le ministre qui rappelle le principe de la «transparence» devant prévaloir dans l'organisation du festival.

L’ONCI réclame ses redevances de l’édition de 2015

L'Onci avait réclamé publiquement mercredi le règlement des «redevances de l'édition 2015» par le commissariat du festival, relatives aux frais de locations d'équipements techniques, mais son directeur général, Lakhdar Bentorki, n'a pas infirmé la tenue 14e Dimajazz à la Salle Ahmed-Bey. 

Pour sa part, l'association Limma, organisatrice de l'évènement, a confirmé vendredi à l'APS, la tenue du 14e Dimajazz à la salle de spectacle Ahmed-Bey, qui abrite pour la deuxième fois consécutive ce festival dédié au jazz.  

Fondé en 2003 et institutionnalisé six ans après, le Festival international de musique jazz de Constantine s'est érigé en un rendez-vous musical incontournable attirant les plus célèbres jazzmen dans le monde.

APS 

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