Festival international Dimajazz : du soul et de la magie avec Martha High

L’Américaine Martha High a bercé lundi, lors de la troisième soirée du Festival international de jazz, Dimajazz, l'assistance au rythme des musiques soul, jazz et  blues, dans un show exceptionnel emprunt de magie.

L’ancienne choriste du "Godfather of Soul" James Brown, Martha High, à la voix puissante et la présence imposante, a lancé "Love light" de son dernier album "Singing for the good times", donnant un avant-goût à une prestation de haute volée.

Celle qu’on surnomme la voix du diamant, d'une soul qu'on ne se lassera jamais d'écouter, a enchaîné avec "Always worth the pan", "I’m a woman", "can’t hold on", dans un show des plus captivants.

Elle a ensuite interprété ses "combats" et ses peines avec "Lean on me" devant une assistance composée de plusieurs générations, littéralement conquise.

La première partie de la soirée était confiée à Djamel Sabri (Djo) et à son groupe les Berbères qui, dés leur entrée sur scène, ont  annoncé la couleur d’une soirée qui allait être survoltée.

Djo, débordant d’énergie, a chanté "El machina", "Amghar" et "Yemma el Kahina", et a rapidement conquis le public, avec les rythmes de sa musique et ses gestuelles.

La communion avec le public était à son comble lorsque Djo entonne le tube "Bachtoula", au grand bonheur d’une assistance euphorisée par des refrains rageurs et des rythmiques cinglantes.

Après le spectacle, Djamel Sabri a fait part de son "immense fierté" de partager l’affiche du Dimajazz avec des musiciens de renommée mondiale. Il a également rendu hommage aux organisateurs du festival qui, selon lui, œuvrent sans cesse à promouvoir la créativité et la diversité musicale.

Ouverte samedi dernier, la 14ème édition du Festival international Dimajazz a offert jusque-là des affiches particulièrement colorées, une diversité qui, au fil des éditions, est devenue la marque de fabrique de cet évènement.

       

 

Tags:

Culture