Hamid Remas inhumé vendredi au cimetière de Cherchell

Le comédien et metteur en scène algérien Hamid Remas décédé vendredi a été inhumé dans l'après midi après la prière d'El Asr au cimetière de Cherchell, en présence du ministre de la culture Azeddine Mihoubi, des personnalités culturelles et des campagnons du défunt venus lui rendre un dernier hommage.

Décédé à l'âge de 67 ans des suites d'une longue maladie, Hamid Remas né en 1949 à Oran, passionné d'art, s'inscrit dès son jeune âge au conservatoire d'Oran et à l'Association artistique et culturelle "El masrah wa cinéma" et suit des cours de théâtre et de musique où il apprit à jouer à l'accordéon.

Jeune athlète également, il rejoint le club de l'ASPTT d'Oran comme sprinteur du 100 et 200 m haies dans les catégories cadet, junior et senior.

En 1967, il participe avec succès au concours d'entrée à l'Institut national d'art dramatique de Bordj El Kiffan à Alger (actuellement Institut supérieur des métiers des arts du spectacle, ISMAS) où il se consacre à son métier de comédien et de metteur en scène.

Membre fondateur d'une troupe théâtrale, créée en 1973 sous l'égide du ministère de la Jeunesse et des sports, avec, entre autres, Fellag, Sonia, Mahcene Amar et Marir Djamel.

Il animait en parallèle des émissions de radio sur la Chaîne 3 de la Radio algérienne.

Hamid Remas intègre à partir de 1975, en qualité de comédien, le théâtre d'Annaba et de Constantine (TRAC) sous la direction de Sid Ahmed Agoumi.

Le défunt est engagé en 1976 comme animateur par la direction générale des affaires sociales et culturelles de Sanatrach où il fonde la troupe de théâtre pour adulte et enfants.

Comédien en 1979 au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (TNA), il interprète plusieurs rôles dans différentes pièces dans les genres populaire et universel et met en scène plusieurs spectacles.

Parmi les pièces de son parcours artistique figurent "El bedla el Baida" de Ray Bradbury, "El biaa" d'Alaoua Boudjadi, "Forja" ou "Besma" dont il a écrit le texte.

A Paris, il est également distribué dans plusieurs pièces dont "Les Fusils de la mère Carrar" de Bertolt Brecht, "Chantiers navals" et "La pluie" de Rachid Boudjedra, sous la direction du metteur en scène Antoine Caubet.

Au cinéma et à la télévision, le défunt a incarné plusieurs rôles notamment dans "Le Moulin de monsieur Fabre" et "Mustapha Ben Boulaïd" d'Ahmed Rachedi, "Hassan Taxi" de Slim Riad, "Ah ya Hassan" et "La voisine et Archipels de sable" de Ghouti Bendeddouche, "Rachida" de Yamina Bachir-Chouikh, "La dernière solution" de Rachid Bennallal, "Voyage à Alger"  d'Abdelkrim Bahloul et "Parfums d'Alger" de Rachid Benhadj.

APS

Culture, Cinéma