Construction de 500 logements à El-Qods occupée : la Belgique «vivement préoccupée»

Ph.DR

La Belgique a exprimé, ce vendredi, sa «très vive préoccupation» suite à la réactivation, par les autorités d'occupation israéliennes, d'un projet de construire 500 nouveaux logements à El-Qods occupée, rappelant que cette pratique est «illégale».

«Le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, fait part de sa très vive préoccupation suite à la relance par les autorités israéliennes d'un projet de construction de 500 nouveaux logements en territoire occupé», à El-Qods occupée, a indiqué son département dans un communiqué.

Les autorités d'occupation israéliennes ont réactivé, selon une ONG, le projet de construire 500 nouveaux logements dans un quartier de colonisation à El-Qods-Est annexée et occupée, la première initiative du genre depuis l'élection présidentielle américaine.        

Les autorités israéliennes ont également adopté, il y a quelques jours, en lecture préliminaire un projet de loi controversé qui légaliserait des milliers de maisons construites pour des colons israéliens en Cisjordanie.

«Ces nouvelles constructions, qui seraient en partie effectuées sur des terres privées appartenant à des Palestiniens, viendraient encore davantage séparer El-Qods-Est de la Cisjordanie», a estimé le chef de la diplomatie belge, soutenant que cette politique hypothéquera «sérieusement» la perspective de voir El-Qods devenir la capitale du futur Etat palestinien.

La colonisation est considérée comme illégale par la communauté internationale, a rappelé la Belgique. Celle-ci y voit un obstacle majeur à la paix au Proche-Orient.

«La Belgique rappelle que la politique de colonisation menée par Israël est illégale au regard du droit international, qu'elle constitue un obstacle à la paix et qu'elle risque de gravement compromettre la possibilité d'une solution à deux Etats, qui demeure l'unique solution au conflit israélo-palestinien», a encore souligné le ministre belge des Affaires étrangères.

«Tout comme l'Union européenne, la Belgique souligne que l'expansion continue des colonies mène à s'interroger sur l'engagement d'Israël en faveur d'un accord négocié avec les Palestiniens», a-t-il ajouté.

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